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Selon une étude 2023 du Credoc, pas moins de 16 % des Français ne mangeraient pas leur faim.
Aides socialesChèque alimentaire
Publié le par Denis LapalusLe fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée remarquable de + 4.10 % en 2023, sans avoir recours au moindre bonus de rendement. Ce fonds euros est accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque sur 2024. Son objectif de rendement pour 2024 devrait s’approcher des 5 % (non garanti, net des frais de gestion, brut des prélèvements sociaux et fiscaux).
C’est le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) qui a lancé cette alerte dans sa dernière étude. En fin d’année dernière, 16% des Français déclaraient ne pas pouvoir manger à leur faim. En seulement cinq mois, cette part a ainsi bondi de quatre points. Ce chiffre grimpe même à 24% pour les moins de 40 ans, selon le Credoc.
Michel-Edouard Leclerc confirmait le 10 mai dernier sur BFM TV : « La bonne viande aujourd’hui ne se vend pas, elle est considérée comme trop chère, le poisson aussi. » À la précarité alimentaire s’ajoutent aussi d’autres formes de fragilité : 52% des personnes manquant de nourriture s’imposent aussi des restrictions sur les soins médicaux. Le Crédoc met également en évidence que ce sont les Français de moins de 40 ans qui sont les plus affectés, à 24%, contre 7% des 60-69 ans.
Sur France Info, les témoignages se multiplient. Depuis bientôt quatre ans, Christian récupère l’équivalent de six repas grâce aux "Restos du Cœur". Face à la hausse des prix et avec un revenu de 1 200 euros net par mois, il ne peut se passer de ce complément de course. “Tout est hors de prix”, détaille-t-il. Une différence remarquée par une autre habitante. Cette mère de famille enchaine les petits boulots, et ne peut faire les courses dans les magasins.
L’augmentation est telle qu’il faut parfois renoncer à certains produits. C’est le cas d’Angela. Arrivée du Nicaragua, il y a un an, elle compte sur cette distribution pour nourrir ses enfants. Avec l’inflation et la crise économique, le nombre de bénéficiaires a augmenté dans le centre "Restos du Cœur" de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Aujourd’hui, un Français sur six déclare ne pas manger à sa faim.
Si le reste de la population mange à sa faim, près d’un Français sur deux confie se priver de certains produits alimentaires : viande, poisson ou fruits et légumes. Alors que ces privations restaient plutôt marginales quand l’inflation se maintenait à moins de 2%, là aussi, elles ont beaucoup augmenté ces derniers mois, selon cette étude. Résultat, les Français s’adaptent, en achetant par exemple des produits premier prix, de moindre qualité, et moins de produits frais.
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