Prix de l’électricité : hausse de +8.6 % à +9.8 % au 1er février 2024
Les tarifs réglementés de l’électricité vont de nouveau grimper au 1er février 2024.
Les factures d’électricité des Français ne cessent de grimper alors que la France affiche le prix de production du Kw/H le plus faible d’Europe.
Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 4.10 % en 2023, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque. Le portefeuille obligataire du fonds EURO+ affichait un rendement actuariel de 5.56% à fin 2023 !.
Alors que l’explosion des factures d’électricité que subissent les consommateurs sont la conséquence directe d’une régulation défaillante du marché en France, l’UFC-Que Choisir et la CLCV s’alarment du prochain cadre régulatoire promu par le Gouvernement sans aucune concertation avec les associations de consommateurs. Loin de permettre aux consommateurs de bénéficier de tarifs justes et stables, notamment pour le tarif réglementé, ce projet prolonge et amplifie une exposition artificielle et inacceptable des factures des consommateurs aux prix sur les marchés internationaux.
Depuis le 1er janvier 2022, les tarifs réglementés de l’électricité ont augmenté de plus de 40 %. En mentionnant la crise de l’énergie consécutive à l’invasion de l’Ukraine par la Russie comme cause de cette hausse, le Gouvernement passe sous silence sa propre responsabilité, largement engagée s’agissant des causes profondes de l’explosion des factures d’électricité payées par les consommateurs. En effet, c’est la régulation du marché français de l’électricité qui expose de manière artificielle les consommateurs à la volatilité et la cherté des tarifs de l’énergie électrique sur les marchés internationaux.
Comment accepter que les prix de l’électricité sur les marchés internationaux (eux-mêmes fixés, entre autres, par les prix du gaz) représentent plus de la moitié des coûts d’approvisionnement de l’électricité payée par les consommateurs français, alors que l’électricité consommée en France est produite quasi intégralement dans notre pays (94,6 %) [1], que la production domestique est largement décarbonée (92,2 %) [2] et assurée majoritairement par des moyens de production dont les installations sont amorties de longue date ?
Alors que nos associations appellent depuis plusieurs années les pouvoirs publics à impliquer toutes les parties prenantes (dont les associations de consommateurs) dans l’élaboration du cadre régulatoire devant s’appliquer à compter du 1er janvier 2026, elles n’ont pu que déplorer qu’elle ait uniquement impliqué le Gouvernement et EDF. Cette absence de prise en compte de la voix des consommateurs se traduit par de nombreuses carences dans la nouvelle régulation promue par le Gouvernement dans la loi de souveraineté énergétique.
Plutôt que d’établir un cadre assurant aux ménages de payer à l’avenir un prix de l’électricité représentatif des coûts de production de l’électricité sur notre territoire, le projet fait totalement l’impasse sur une régulation de la production d’hydroélectricité, dont les infrastructures de production sont majoritairement publiques et gérées par EDF. En l’état, seule une régulation très lacunaire du nucléaire, qui porte les germes d’inflations massives et injustifiées du prix de l’électricité au cours des prochaines années, est envisagée.
En gros, EDF vendrait sur les marchés l’intégralité de sa production nucléaire et les consommateurs ne bénéficieraient que très partiellement des bénéfices générés par le producteur sur ces ventes. En effet, le mécanisme de redistribution partielle ne débuterait qu’à partir d’un seuil élevé, estimé par le Gouvernement à 78 €/MWh. Ce prix apparaît totalement déconnecté des coûts réels de la filière nucléaire, bien plus bas dans de nombreux pays (comme les États-Unis et la Finlande, où le coût du nucléaire est de l’ordre de 30 €/MWh). Par ailleurs, ce projet imposerait aux consommateurs de financer le renouvellement des centrales nucléaires tout en excluant de la régulation toute la production qui serait assurée par ces nouvelles centrales. Autrement dit, les consommateurs financeraient les nouvelles centrales sans être associés aux bénéfices espérés, ce qui ne serait pas entendable.
Au global, derrière l’ambition proclamée de garantir aux consommateurs un prix de l’électricité stable et représentatif des coûts du mix électrique français, ce projet de nouvelle régulation du marché constitue en réalité une véritable tromperie.
En conséquence, l’UFC-Que Que Choisir et la CLCV demandent au Gouvernement d’abandonner son projet de nouvelle régulation de l’électricité, et d’en proposer un nouveau découlant d’une véritable concertation avec les parties prenantes, dont les organisations de consommateurs. Dans ce cadre, nos associations promouvront la création d’un service public de l’électricité qui aura vocation à permettre aux consommateurs de payer un prix de l’électricité représentatifs des coûts de production de l’électricité nucléaire et hydraulique du pays, aussi bien pour les installations actuelles que futures.
TOP | OFFRES | DÉTAILS | EN SAVOIR + |
---|---|---|---|
🥇 1 | Carac Épargne Patrimoine (CARAC) Jusqu'à 500€ offerts (sous conditions). | 👉 EN SAVOIR PLUS | |
🥈 2 | Placement Direct Vie (SWISS LIFE ASSURANCE ET PATRIMOINE) Jusqu'à 500€ offerts pour 2.000€ versés. | 👉 EN SAVOIR PLUS | |
🥉 3 | Compte Epargne Libre Avenir Multisupport (MIF) Jusqu'à 400€ offerts pour 1.500€ versés. | 👉 EN SAVOIR PLUS | |
Les offres promotionnelles sont soumises à conditions. |
[1] En 2023, la consommation brute d’électricité en France s’est élevée à 438,3 TWh, et les importations ont été de 24,5 TWh (cf. https://analysesetdonnees.rte-france.com/index.php/bilan-electrique-2023/consommation#Consommationcorrigee et https://analysesetdonnees.rte-france.com/marche/echanges-commerciaux).
Les tarifs réglementés de l’électricité vont de nouveau grimper au 1er février 2024.
Surprise, la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) recommande une baisse des prix de l’électricité au 1er février 2024. Le gouvernement avait de son côté prévu une hausse de 10% (...)
Alors que la France pousse pour le 100% électrique dans les modes d’utilisation d’énergie, la source d’énergie la plus chère est justement l’électricité. Un non-sens de plus (...)
Comme attendu, les tarifs de l’électricité vont augmenter de +10 % au 1er août.
Au grand damne des petits porteurs d’actions EDF, spoliés, l’entreprise affiche de nouveau des bénéfices au premier semestre 2023. La recapitalisation n’est plus à l’ordre du jour, les fonds du livret (...)
Comme attendu, les actionnaires particuliers d’EDF verront leurs actions EDF vendues à 12 euros dans les prochains jours, avec ou sans leur accord.
Les emmerdes volent par escadrille... EDF, dont l’OPA de l’Etat a été validée par l’AMF, devrait avoir à régler 5 milliards d’euros de taxation sur les superprofits, si toutefois cette mesure sera (...)
Taux des livrets épargne, hausse du SMIC de 2%, Prix du Gaz, pneus hiver, trêve hivernale... Ce qui change au 1er novembre 2024.
Air France reliera Paris-Charles de Gaulle à Orlando (Floride) à compter du 21 mai 2025.
Le Premier ministre Michel Barnier a confirmé une revalorisation du Smic de 2 % à compter du 1er novembre 2024.