Crédit immobilier : le taux d’usure grimpe à 4% au 1er mars 2023 (+ 5.79%), et la hausse n’est pas terminée
Le taux de l’usure pour les crédits immobiliers sur 20 ans et davantage sera de 4% à compter du 1er mars 2023.
Au sein d’une même banque, un crédit immobilier pourra vous être accordé ou pas. Cela dépend en partie du conseiller bancaire en charge de votre dossier, élément déterminant pour le bon traitement de votre dossier.
Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 4.10 % en 2023, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque. Le portefeuille obligataire du fonds EURO+ affichait un rendement actuariel de 5.56% à fin 2023 !.
Des pratiques propres au paysage bancaire français, d’où cette fidélité jugée parfois comme inconditionnelle pour une partie des usagers des banques. Tisser un lien fort avec son agence bancaire permet parfois de bénéficier de traitements avisés, loin des seuls faits. Une mauvaise relation avec son conseiller bancaire reste, de toute façon, le premier des motifs de changement de banque. Loin devant des critères purement tarifaires. Jérémie Bertrand, Professeur de finance, IÉSEG School of Management, nous éclaire sur l’importance de la perception du conseiller bancaire de votre dossier de demande de crédit immobilier.
Nous l’avons tous déjà observé, et la littérature scientifique l’a largement démontré, les banques sont loin d’être uniformes. Certaines se spécialisent sur un domaine d’activité, quand d’autres font le choix de se diversifier ; certaines tendent à développer une relation de clientèle, quand d’autres préfèrent simplement octroyer des crédits ; et ces différentes formes influencent in fine le crédit que nous pouvons obtenir, surtout en fonction de nos propres caractéristiques.
Cependant, dans la plupart de ces recherches, si la banque peut changer son mode de fonctionnement, le chargé d’affaires est perçu comme un individu ayant un mode de fonctionnement qui lui est propre : il collecte et traite l’information de manière uniforme, dans le but d’émettre un avis. Mais est-ce vraiment le cas ? L’être humain n’est-il pas un peu plus compliqué que cela ?
Dans un article récent, nous remettons en cause l’idée que l’information est perçue et traitée de la même manière par tous les chargés d’affaires. Plus précisément, nous étudions leurs préjugés individuels quant à l’utilisation des différents types d’information existants et l’impact de ces préjugés sur le coût du crédit demandé. Les résultats sont sans équivoque : les préjugés influencent les décisions.
Lors du processus d’octroi de crédit, les chargés d’affaires utilisent principalement deux types d’information complémentaires : une information quantitative, facilement analysable et vérifiable, telle que le salaire ou le chiffre d’affaires du client, souvent synthétisé par la notation financière de l’emprunteur ; et une information qualitative, telle que la motivation du client, qui ne s’acquière que par le développement d’une vraie relation de clientèle de long terme.
Dans notre article, nous avons eu l’opportunité d’interroger 32 chargés d’affaires d’une banque française à propos de l’importance qu’ils accordent à ces deux types d’information lors de leur prise de décision. Les enquêtés devaient donner leur réponse sur une échelle de Likert allant de 1 – pas du tout d’importance – à 5 – forte importance. À travers cette étude, nous démontrons que tous les chargés d’affaires n’accordent pas la même importance aux deux types d’information, mettant ainsi en évidence l’existence d’un préjugé.
Par exemple, les femmes considèrent en moyenne que la relation de clientèle est très importante et qu’elle doit être prise en compte lors de l’analyse en complément des données quantitatives brutes. A contrario, les chargés d’affaires avec de l’expérience ou ayant un niveau d’éducation plus bas ont tendance à favoriser cette information quantitative dans leur décision, plutôt que la relation avec le client.
Au-delà de ces différences, nous démontrons que ces préjugés influencent l’utilisation de l’information en tant que telle, et jouent ce qu’on appelle un effet modérateur. Plus particulièrement, les préjugés semblent exacerber l’utilisation d’une information : « parce que je pense qu’elle est importante, je vais avoir tendance à surutiliser cette information ».
En effet, un chargé d’affaires qui pense que l’information quantitative est importante aura tendance à négliger l’information qualitative. Cela a pour conséquence une moins bonne évaluation de la clientèle et un comportement du chargé d’affaires moins discriminant, plus homogène. Si cela peut être profitable aux individus ayant une mauvaise qualité de crédit et représentant un risque plus élevé, cela joue en la défaveur de ceux de très bonne qualité. En effet, ces derniers ne profiteront pas d’une information qualitative, leur permettant d’obtenir encore de meilleures conditions de crédit.
De manière intéressante, un chargé d’affaires qui se focalise sur l’information qualitative, aura tendance à systématiquement fournir un crédit à un taux plus faible. Une explication potentielle est que ces chargés d’affaires utilisent de manière complémentaire les deux informations et ont ainsi une meilleure évaluation du client : ils sont d’un naturel plus « humain » et donc plus « cool ».
Ces conclusions soulignent un manque d’harmonisation dans le processus d’octroi de crédit qui varie selon les informations disponibles mais également en fonction du chargé d’affaires qui traite le dossier de demande de financement. Autrement dit, le même client peut obtenir deux décisions différentes selon le chargé d’affaires, et ce au sein d’une même institution bancaire à cause de l’existence de préjugés qui viennent altérer la prise de décision du chargé d’affaires.
Bien évidemment, la question est un peu plus compliquée que cela, simplement car il n’est parfois pas évident, ou alors pas de notre ressort, de choisir son chargé d’affaires. Cependant, sachant que chacun analyse l’information de manière différente, on peut alors adapter notre discours et insister sur certains éléments plutôt que d’autres afin de mieux valoriser notre dossier.
TOP | OFFRES | DÉTAILS | EN SAVOIR + |
---|---|---|---|
🥇 1 | Jusqu'à 160 euros offerts + 2e carte bancaire offerte pour un compte joint + taux boosté épargne de 3% pendant 6 mois Jusqu'à 160€ offerts (sous conditions). | 👉 EN SAVOIR PLUS | |
🥈 2 | 80 euros offerts + 1 année de gratuité des services essentiels Esprit Libre de BNP Paribas 80€ offerts (sous conditions). | 👉 EN SAVOIR PLUS | |
🥉 3 | Jusqu'à 150 euros offerts pour toute première ouverture d'un Compte Bancaire BoursoBank individuel assortie d'une carte bancaire Jusqu'à 150€ offerts pour 300€ versés. | 👉 EN SAVOIR PLUS | |
Les offres promotionnelles sont soumises à conditions. |
Le taux de l’usure pour les crédits immobiliers sur 20 ans et davantage sera de 4% à compter du 1er mars 2023.
L’année 2023 est très délicate pour les candidats emprunteurs, les banques sont frileuses. Comment faire quand on est primo-accédant ?
Le taux maximum d’un crédit immobilier sur 20 ans et plus ne peut pas dépasser 4.24% à compter du 1er avril 2023.
Le volume de crédits immobiliers octroyés est en forte baisse à seulement 12 milliards d’euros en avril 2023, soit une baisse de 40 % par rapport au même mois d’avril 2022, selon la publication de la (...)
Le plus dur de la crise immobilière pourrait être encore devant nous. Les banques augmentent fortement leurs provisions pour défauts de remboursements, signe d’un durcissement attendue de la (...)
Si les taux proposés ne baissent seulement que de 5 ou 10 points de base, les demandes de crédits immobiliers affluent de nouveau, confirme Pretto.
Offre de bienvenue proposée par Boursobank : jusqu’à 220 euros offerts pour les nouveaux clients.
Moins de 6% des clients pourront souscrire, pour 29 euros par mois, cette offre de banque privée proposée par Boursobank.
Boursobank, fort de près de 7 millions de clients, propose désormais le LEP, ce livret épargne réglementé accessible à 20 millions de Français.