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Si le CAC40 a encore bien résisté aux quelques frayeurs de la semaine, certains titres de sociétés accusent déjà des baisses abyssales, en mode krach boursiers. Evidemment ORPEA, dont les investisseurs se détournent massivement, mais également des pépites américaines, jusqu’alors adulées, demain délaissées ?
📈 Remontée des taux d’intérêtsIPO
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Avec avoir perdu jusqu’à 2,6% au cours de la journée, le CAC40 limite sa baisse à seulement 0,82% à la clôture, à 6.965 pts. L’indice parisien plonge de 1,45% en hebdomadaire et de 2.85% depuis le début de l’année. Plus de peur que de mal pour le CAC40. Le secteur du luxe sauve l’indice boursier français, promis, sans LVMH qui représente 12% de la cote, a une sévère gamelle. LVMH (+3,2%) a publié hier soir des ventes de 64,2 milliards d’euros au titre de l’exercice 2021, soit une progression de 44% par rapport à 2020. Le résultat net part du groupe affiche une progression de 156% en un an, à 12 milliards d’euros.
Après son krach, le titre ORPEA s’est bien repris ce vendredi, affichant plus de 5% de hausse. C’est souvent le cas quand des "affaires" sont largement médiatisées. Les petits porteurs prennent peur, les magazines financiers lâchent leur valeur préférée d’hier, en jetant le bébé avec l’eau du bain. Le risque de réputation existait avant la sortie de ce livre, et les EPHADs ne font pas, pour la première fois, l’objet de critiques. La chute de 50% du titre ORPEA est irrationnelle. Toutefois, les investisseurs resteront prudents car les craintes ne se seront pas évaporées après ce buzz médiatique autour de ce livre de près de 200 interviews. Un dossier à charge qui nuit à l’ensemble du secteur. Toutefois, une fois le bruit médiatique estompé, si aucune suite légale n’est entreprise, le risque de réputation restera collé à ce secteur. De son côté, l’action Korian rebondit également (+9% à 21 euros).
Au moins 4 hausses de taux prévues aux USA en 2022, cela devrait amener quelques touches de nervosité sur les marchés financiers. Toutefois, les craintes portaient sur le fait de ne pas être certain, et non pas sur le fait que les taux d’intérêts grimpent de nouveau. La fête ne pouvait pas durer éternellement.
Bank of America, s’attend même désormais à ce que la banque centrale américaine procède à 7 hausses de taux d’un quart de point cette année, soit une hausse de 175 points de base sur l’année 2022. Ce qui paraît excessif. Goldman Sachs, plus mesuré, s’attend de son côté à plus de 4 relèvements du taux en 2022, de même que les économistes de Deutsche Bank, qui tablent sur 5 hausses. JP Morgan a relevé vendredi ses attentes à 5 hausses contre 4 précédemment, tandis que TD Securities en prévoit quatre et que BNP Paribas en envisage jusqu’à six. Bref, comme d’habitude, personne n’en sait, et les anticipations sont toutes aussi foireuses les unes que les autres.
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