Notifications FranceTransactions.com
Pour ne rien rater de l'actualité des placements épargne, inscrivez-vous à nos notifications.

Économie : les USA sont entrés officiellement en récession, une première depuis 11 ans

Les USA sont entrés en récession en février 2020, une première depuis la dernière crise financière de 2008. Les indices boursiers de leur côté sont à leur plus haut. Les liquidités injectées poussent artificiellement les marchés financiers vers le haut.

Récession aux USA en 2020 © FranceTransactions.com/stock.adobe.com

Publié le
Annonce

EURO+, le fonds euros à suivre

Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 4.10 % en 2023, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque. Le portefeuille obligataire du fonds EURO+ affichait un rendement actuariel de 5.56% à fin 2023 !.

Les Etats-Unis sont entrés en récession en février après 128 mois d’expansion

La plus longue expansion économique de l’histoire des Etats-Unis a brutalement pris fin en février. Et la première économie du monde est alors entrée en récession, conséquence de la pandémie de Covid-19, a annoncé lundi un comité faisant référence. "Le pic de l’activité économique mensuelle s’est produit dans l’économie américaine en février 2020", estime le Comité de datation des cycles économiques du Bureau national de recherche économique. "Cette apogée marque la fin de l’expansion qui a commencé en juin 2009 et le début d’une récession", ajoute-t-il.
La croissance aura ainsi duré 128 mois, soit près de 11 ans. Etant donné la brutalité du choc économique, cet organisme indépendant a même revu sa définition. Traditionnellement, une récession implique une baisse du Produit intérieur brut (PIB) pendant au moins deux trimestres consécutifs.

Récession aux USA

Mais, le comité "a conclu que la magnitude sans précédent du déclin de l’emploi et de la production ainsi que son étendue dans l’ensemble de l’économie, méritent de présenter cet épisode comme une récession, même si elle devait s’avérer plus courte que les contractions précédentes". La pandémie, qui s’est propagée aux Etats-Unis en début d’année, a fait presque 110.000 morts à ce jour, selon des chiffres officiels. Elle a mis à genou la première économie du monde.

43 millions d’Américains au chômage

Dans tous les pays où le nouveau coronavirus a frappé, les autorités locales ont pris des mesures de confinement plus ou moins sévères. Aux Etats-Unis, les mesures de confinement ont été progressivement mises en place à partir de la mi-mars avant de culminer en avril. Des pans entiers de l’économie, en particulier le transport, le tourisme, l’hôtellerie et la restauration ainsi que le secteur des loisirs ont alors été mis à l’arrêt. Une partie de la production manufacturière a en outre été tout simplement arrêtée. Conséquence directe, en deux mois et demi, 43 millions d’Américains se sont inscrits au chômage.

PIB en recul de -5%

Pour le seul premier trimestre, le PIB a chuté de presque 5%. Et les économistes prédisent qu’il va dévisser de quelque 20% au deuxième quand les mesures de confinement l’économie touchaient la plus grande partie de la population.

Reprise graduelle ou fort rebond ?

Pour autant, la première économie du monde a montré en mai quelques signes de reprise à la faveur de la réouverture partielle d’une partie des Etats fédérés. L’économie a aussi bénéficié d’un vaste plan de soutien de l’Etat qui a consenti à 3.000 milliards de dollars d’aides aux entreprises et aux particuliers. Des milliers de milliards de dollars supplémentaires ont également été injectés sous forme de liquidités octroyées par la Banque centrale américaine. Déjouant les pronostics, le taux de chômage est tombé à 13,3% en mai, quand les analystes les plus pessimistes le voyaient frôler les 20%.

Indices boursiers gavés des liquidités des banques centrales

Le FOMO, la peur de ne pas participer à la hausse des marchés financiers, incite tous les particuliers et non professionnels à investir en bourse. Au plus mauvais moment, évidemment. Une fois ce flux d’investissements tari, les cours devraient chuter. Par ailleurs, les injections de liquidités des banques centrales, et ces nombreux plans de relances, tous azimuts, continuent de pousser artificiellement vers le haut. Ainsi, l’indice NASDAQ est sur ses records de 2019, alors que le pays est en récession. Cela n’aurait sens si les marchés financiers n’étaient pas totalement soutenus par les banques centrales.

Et 2,5 millions d’emplois ont été créés, contre 8,5 millions d’emplois détruits attendus. Pour la Maison Blanche, aucun doute, ce rebond inattendu est dû au redémarrage de l’activité économique, que le président Donald Trump réclame depuis de longues semaines, et qui a débuté en mai dans certains Etats.
L’administration Trump est aussi convaincue que le rebond en fin d’année va être particulièrement soutenu. Mi-mai, le président de la FED Jerome Powell s’était montré beaucoup plus réservé, estimant qu’il faudrait sans doute plus d’aide budgétaire pour conforter une reprise. Il avait alors estimé probable un pic à 20 ou 25% du taux de chômage, et une chute de 20 ou 30% du PIB au deuxième trimestre. Le patron de la réserve fédérale est très attendu mercredi quand il s’exprimera à l’issue de la réunion du comité monétaire. L’enquête conjoncturelle de la Fed, publiée fin mai, avait mis en lumière des perspectives "très incertaines".

Les entreprises du pays interrogées se montraient alors pour la plupart "pessimistes quant au rythme potentiel de reprise". Côté des ménages, la confiance des consommateurs s’est certes légèrement améliorée en mai, selon l’enquête bi-mensuelle de l’Université du Michigan. Mais pour l’heure, ils n’ont pas encore accéléré leurs dépenses non essentielles, incontournables pour faire repartir durablement l’économie. Aux Etats-Unis, la consommation est le moteur traditionnel de la croissance.

Sélection des 3 meilleures offres auprès des courtiers en ligne

TOPOFFRESDÉTAILSEN SAVOIR +
🥇 1BOURSE DIRECT BOURSEBourse Direct Jusqu'à 200 euros offerts sous forme de frais de courtage sur les marchés américains Nyse et Nasdaq pour votre PEA ou CTO👉 EN SAVOIR PLUS
🥈 2BOURSE DIRECT BOURSEBourse Direct Jusqu'à 200 euros offerts sous forme de frais de courtage sur les marchés de Paris, Amsterdam et Bruxelles < à 100 000€ (hors OPCVM, commission SRD, prorogation et hors taxe sur les transactions financières)👉 EN SAVOIR PLUS
🥉 3BOURSE DIRECT BOURSEBourse Direct ETF à 0 % de frais de transaction chez Bourse Direct, 2 ordres gratuits par mois👉 EN SAVOIR PLUS
Les offres promotionnelles sont soumises à conditions.

📧 Newsletter FranceTransactions.com

👉 Abonnez vous à notre lettre quotidienne. Plus de 90.000 lecteurs font confiance à la newsletter de FranceTransactions.com pour mieux être informés sur l’épargne et les placements. Lettre gratuite, sans engagement, sans spam, dont le lien de désabonnement est présent sur chaque envoi en bas du courriel. Recevez tous les jours, dès 9 heures du matin, les infos qui comptent pour votre épargne.

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article Économie : les USA sont (...) Publiez votre commentaire ou posez votre question...

Économie : les USA sont entrés officiellement... : à lire également

FranceTransactions.com : 1er guide indépendant de l'épargne de France, en ligne depuis 23 ans.
Les articles et commentaires publiés sur le guide, tout comme les opinions personnelles publiées sur FranceTransactions.com ne sont aucunement des conseils en investissement au sens des articles L. 321-1 et D. 321-1 du Code Monétaire et Financier. L'activité de conseil en investissements financiers est réglementée. Afin d'être conseillé personnellement, un conseiller en gestion de patrimoine, indépendant ou non-indépendant, est à consulter.