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Les investisseurs se plaisent à penser que la crise de la dette n’aura pas lieu en zone euro...

La Bourse de Paris a terminé nettement dans le vert jeudi (+1,54%), annulant les pertes de la veille, aidée par la hausse du pétrole et la détente des taux d’emprunt en zone euro, sur fond de statistiques chinoises meilleures qu’attendu.

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La Bourse de Paris reprend du poil de la bête (+1,54%)

L’indice CAC 40 a progressé de 68,06 points à 4.501,44 points, dans un volume d’échanges moyen de 2,5 milliards d’euros. La veille, il avait fini en baisse de 1,11%. La cote parisienne a ouvert en hausse et accru ses gains au fil de la séance. "C’est une séance qui est un petit peu le miroir de la veille, où nous récupérons ce que nous avons perdu" mercredi, résume auprès de l’AFP Alexandre Neuvy, responsable de la gestion privée chez Amplegest. "Depuis quelques semaines, il y a deux catalyseurs qu’il faut surveiller et donnent le sens du marché : le pétrole et les taux souverains en Europe", ajoute-t-il.
"Aujourd’hui, le pétrole américain reprend presque 10% et les taux se détendent en Europe" après être montés mercredi, ce qui envoie un signal "positif pour les marchés actions", selon le spécialiste.

Plus généralement, "nous sentons qu’il y a un peu moins de nervosité et que ces perspectives de déconfinement sont quand même des bonnes nouvelles", estime M. Neuvy. Côté statistiques, la Chine a annoncé jeudi un rebond surprise de ses exportations en avril sur un an en dépit de la pandémie de coronavirus. Les importations se sont toutefois effondrées. En Europe et aux États-Unis, les dernières données publiées étaient moins encourageantes.

La production industrielle a en effet fortement reculé en mars sur un mois en Allemagne (-9,2%), un sombre record depuis 1991, et davantage encore en France (-16,2%). Dans l’Hexagone toujours, sous l’effet du coronavirus, le premier trimestre 2020 a vu la destruction de 453.800 emplois dans le secteur privé, soit une baisse de 2,3% par rapport au trimestre précédent. Aux États-Unis, la productivité a quant à elle fortement diminué sur la même période par rapport au dernier trimestre 2019, reflet de l’arrêt de l’activité survenue brutalement à la mi-mars.

Par ailleurs, plus de trois millions de personnes se sont inscrites pour la première fois au chômage la semaine passée outre-Atlantique, le nombre total de chômeurs indemnisés ayant atteint son plus haut niveau de l’histoire. La Banque d’Angleterre (BoE) prévoit pour sa part une chute historique de 14% du produit intérieur brut au Royaume-Uni cette année. Elle a maintenu parallèlement son taux directeur à 0,1%, à un record de faiblesse. "Les chiffres macroéconomiques ne sont pas bons, mais cela n’est pas une surprise. On sait que la période est compliquée et pas très lisible", relève M. Neuvy.

  • Sur le front des valeurs, ArcelorMittal a pris la tête du CAC 40 (+6,77% à 10,21 euros) après avoir amélioré sa performance opérationnelle, même s’il a enregistré une perte nette de 1,1 milliard de dollars au premier trimestre, pénalisé par le ralentissement de la demande.
  • Nexans a bondi de 10,82% à 36,06 euros. A cours des métaux constants et sur une base comparable, le chiffre d’affaires du fabricant de câbles est resté stable (-0,1%) au premier trimestre, le groupe ayant en outre "accéléré (ses) efforts de réduction des coûts" et "renforcé (son) programme de transformation" dans le contexte de la crise sanitaire.
  • Legrand s’est effrité de 0,03% à 57,66 euros. Le groupe a vu son bénéfice net reculer de 12,2% au premier trimestre avec la crise sanitaire, et il "anticipe un retrait marqué" de son activité au deuxième trimestre.
  • Air France-KLM a chuté de 2,52% à 4,10 euros, pénalisé par une perte nette de 1,8 milliard d’euros au premier trimestre et de sombres prévisions d’ici l’été.
  • Trigano a plongé de 4,55% à 65,05 euros, lesté par un bénéfice net en repli de 8,7% à 65,7 millions d’euros au premier semestre de son exercice décalé 2019-2020.

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