Livret A : première décollecte de l’année en septembre
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C’est bien sans surprise que les épargnants devraient voir le taux du livret A chuter au 1er février 2017. Le quotidien Les Echos confirme l’information : la Banque de France s’apprête à proposer une nouvelle formule de calcul du taux du livret A. Son objectif : faire en sorte que le taux du livret A ne grimpe pas avec la hausse attendue des taux d’intérêts.
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La remontée des taux d’intérêts, tout comme celle de l’inflation s’annoncent, et tout est fait pour que les épargnants n’en profitent pas !
2017 promet d’être une année noire pour les épargnants. Entre l’accélération de la chute des rendements des fonds euros, la probable mise en place de l’impossibilité de retrait en cas de forte remontée des taux (loi sapin 2), et maintenant la baisse annoncée du taux du livret A, les nuages s’accumulent. Et ce n’est pas tout ! La remontée de l’inflation qui pointe déjà son nez viendra éroder d’autant le capital des épargnants. C’est bien sur ce point que la Banque de France porte ses craintes : l’institution ne souhaite pas que le taux du livret A couvre plus que l’intégralité de l’inflation, ce qui est le cas à ce jour.
Le taux du livret est actuellement de 0.75%, alors que le taux moyen des livrets fiscalisés n’est que de 0.30% brut. L’inflation est peu ou proue proche de 0.40%. Cette distorsion de la concurrence, organisée par l’Etat, première niche fiscale du pays, est unique en Europe. La France s’adresse régulièrement les foudres de Bruxelles sur ce sujet, mais tient tête.
L’argument consistant à avancer que les dépôts du livret A servent à financer les logements sociaux prête à sourire. En effet, la manne financière est bien trop importante pour cet objectif. C’est d’ailleurs pourquoi la Banque de France n’a aucune crainte pour proposer une nouvelle formule de calcul du taux du livret A, dans les jours à venir. Cette dernière devrait être une nouvelle fois défavorables aux épargnants.
La formule actuelle permet, selon 2 méthodes, de déterminer le taux théorique du livret A. d’obtenir un taux calculé en fonction des taux de marché, notamment l’EURIBOR 3 mois. Négatif encore à ce jour, la formule prévoit alors un autre calcul effectué sur la base de l’inflation. C’est cette seconde partie de la formule qui est actuellement utilisée. La crainte de la Banque de France est que les taux restent bas, mais que l’inflation grimpe. Les dépôts du livret A seraient alors trop largement rétribués, la CDC pourrait obtenir dans ce cas une meilleure source de financement. L’idée serait donc simplement de ne plus garantir une rémunération minimum supérieure de +0.25% de l’inflation.
Nouvelle formule de calcul du taux du livret A, aussi inutilisée que la précédente ?
La formule de calcul actuelle du livret A tient du gag. Son résultat n’est en effet pratiquement jamais appliqué. Mise en place afin de supprimer toute décision politique concernant la décision du taux du livret A, les gouvernements successifs ne l’ont pratiquement jamais appliquée (2 fois seulement en 8 ans). Le souci a donc bien une origine politique et non mathématique. L’enjeu de la Banque de France est bien ailleurs.
Ne soyons pas trop naïfs. Si la Banque de France souhaite revoir la formule, c’est surtout pour s’assurer de ne pas déstabiliser l’Assurance-Vie. Les épargnants voyant les rendements de leurs fonds euros s’écrouler seraient logiquement tentés de venir placer massivement sur le livret A et ses placements dépendants (LDD, livret jeune, LEP). En effet, si les taux d’intérêts et/ou l’inflation effectuent une forte remontée, le taux du livret A pourrait grimper fortement, du moins avec la formule actuelle. Ceci provoquerait un fort mouvement de rachat sur les fonds euros pour aller placer à meilleur compter sur le livret A. C’est bien le sens de l’article de loi sapin 2, éviter que les épargnants arbitrent pour placer à meilleur compte. Le piège sur les épargnants se referme... Pas à pas.
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