Aides financières, épargne solidaire : les familles restent soudées, l’entraide familiale perdure, crise sanitaire ou pas
Après une année 2020 particulièrement éprouvante, l’entraide financière familiale continue d’être pratiquée par les Français auprès de leurs proches, d’après le 6e baromètre sur l’argent et l’entraide familiale mené par OpinionWay pour la mutuelle d’épargne la Carac. Cette entraide reste une évidence pour 86% des Français ; elle s’est même accentuée pour mieux soutenir et célébrer des événements familiaux.
samedi 18 septembre 2021, par Denis Lapalus
L’entraide financière familiale fait toujours partie du quotidien des Français
D’après le 6e baromètre sur l’argent et l’entraide familiale mené par OpinionWay [1] pour la mutuelle d’épargne la CARAC. Cette entraide reste une évidence pour 86% des Français ; elle s’est même accentuée pour mieux soutenir et célébrer des événements familiaux.
Observateur depuis 5 ans de l’entraide familiale financière en France, la Carac a tenu à suivre son évolution sous le prisme de la crise sanitaire de la Covid. Il en ressort que cette entraide demeure active et qu’elle est même ressentie comme un plaisir. “Sous l’impact de la Covid, ce nouveau baromètre révèle que les Français ont été plus nombreux à considérer qu’aider financièrement ses proches est un plaisir (69% en 2021 vs 65% en 2019). Cela reste une évidence à leurs yeux (86% vs 85% en 2019), comme le fait d’être présent en cas de coup dur (85% vs 87% en 2019)” souligne Isabelle Genest, Responsable Communication de la Carac. “Nous remarquons également que l’entraide familiale financière est perçue comme un devoir pour 79% des Français, et elle continue d’être jugée comme de plus en plus nécessaire selon 76% de la population. ”.
En 2021, les principaux motifs pour lesquels les Français ont aidé financièrement un proche :
- 35% (32% en 2019) pour l’aider pour un besoin spécifique (immobilier, voiture, entreprenariat …)
- 32% (idem en 2019) car il/elle faisait face à des difficultés financières (chômage, séparation...) ; une situation liée à la crise de la Covid dans 9% des cas
- 29% (23% en 2019) pour une occasion familiale (anniversaire, naissance, mariage...)
- 23% (24% en 2019) à la demande du proche
- 19% (24% en 2019) sans occasion particulière.
En revanche, la perte d’autonomie et sa préparation financière demeurent un tabou et sont restées des sujets difficiles à aborder en famille en 2021 pour 7 Français sur 10. 31% l’ont fait et parmi eux 37% des 55-75 ans.
Quelle entraide financière auprès de ses enfants ?
La crise sanitaire semble l’avoir prolongée dans le temps. 52% des Français (contre 46% en 2019) pensent que cette entraide n’est pas conditionnée par l’âge de l’enfant. 9% pensaient en 2019 que ce soutien valait jusqu’à la fin des études, 6% le pensent en 2020. Et c’est en 1er lieu une entraide régulière que les Français procurent à leurs enfants, versée par 70% des 55-75 ans en 2021 (et 49% des 35-54 ans). Un montant resté stable en dépit de la crise sanitaire pour 76% des Français (et que 16% ont augmenté). Le montant mensuel moyen de cette aide : 181€ en 2021 (184€ en 2019).
Quelle entraide financière familiale en général ?
En dépit de la crise sanitaire, l’aide financière régulière auprès d’un membre de la famille a véritablement perduré. Ainsi, 71% des Français aidant financièrement au moins un membre de leur famille ont maintenu un montant stable, 2 sur 10 l’ont augmenté et 1 sur 10 l’a diminué. Et quand une aide financière régulière est prodiguée quel que soit le membre de la famille concerné, c’est la somme moyenne mensuelle de 192€ en progression (contre 149€ en 2019) que les Français ont pu verser en 2021 vraisemblablement en relation avec le contexte économique difficile.
Plus courante, l’entraide ponctuelle se pratique par les Français :
- Pour 73% vers un(des) frère(s) ou soeur(s) et pour un montant annuel moyen de 537€ (127€ observés en 2019)
- 53% auprès d’un enfant pour un montant moyen de 1 294€ (1 516€ en 2019) ; une aide que 17% des Français vont jusqu’à dispenser tous les mois
- 49% auprès d’un parent ne nécessitant pas d’accompagnement et pour un montant moyen de 163€ (250€ en 2019)
- Et 12% auprès d’un parent requérant un accompagnement (financier, psychologique ...) pour un montant moyen de 227€ (127€ en 2019)
- 25% pour un petit-enfant pour un montant moyen de 418€ (204€ en 2019)
- 22 % auprès d’un grand-parent (vs 23% en 2019), pour un montant moyen de 90 € (versus 60 € en 2019)
- 11% : à l’attention d’un enfant à charge du conjoint pour un montant moyen de 458€ (180€ en 2019)
Et comment s’est-elle manifestée ? De façon quasi identique à 2019, par le biais de la remise d’espèces (53%), de cadeaux (41%), d’achats alimentaires (32%) ou de vêtements (23%). Le baromètre observe également que davantage de donations ont été effectuées, par 19% des Français en 2021 contre 13% en 2019.
Épargner pour ses proches
Au-delà de l’entraide opérée en 2021, près de 4 Français sur 10 (37%) déclarent avoir continué à épargner en vue d’aider un proche, en premier lieu un enfant (26% en 2021 comme en 2019) ou bien un parent (7% contre 4% en 2019). Et pour cette épargne d’entraide, les Français ont choisi : 1. l’épargne (57%) en optant à 72% pour les livrets, 50% pour l’Assurance-Vie et 18% pour le PEL 2. un testament (25%) (dont 28% de 18-34 ans, 24% de 55-75 ans et 23% de 35-54 ans) 3. une donation (24% contre 21% en 2019, et dans 1/3 des cas en raison de la crise sanitaire de la Covid) 4. un investissement immobilier (21%) 5. un contrat de prévoyance (17%), notamment par 21% de 35-54 ans et 15% de 18-34 ans.
Chiffres clés de l’enquête
- 86% des Français pensent que c’est une évidence que d’aider financièrement leurs proches en cas de difficulté et 69% l’ont ressenti comme un plaisir
- 52% ne limitent pas leur aide financière à l’âge de leur enfant et 181€ est le montant mensuel de l’aide régulière qu’ils prodiguent à un enfant
- 192€ est le montant moyen de l’aide régulière versée à une personne de la famille
- 4 Français sur 10 ont continué d’épargner en vue d’aider un proche. Ils privilégient à 50% l’assurance-vie.
- Si 37% des 55-75 ans l’ont abordé en 2021, la préparation de la perte d’autonomie est encore un sujet difficile à aborder en famille pour 7 Français sur 10.
Produits | Détails de l'offre | En savoir + |
---|---|---|
CARAC EPARGNE PATRIMOINE | Jusqu'à 500 euros offerts sous forme d'abondement pour l'adhésion à CARAC Epargne Patrimoine | EN SAVOIR + |
PER CARAC | Jusqu'à 500 euros offerts pour la souscription du PER CARAC | EN SAVOIR + |
CARAC EPARGNE PATRIMOINE | Bonification exceptionnelle de +2.60 points (+2.6%) sur le rendement du fonds euros en 2024 | EN SAVOIR + |
Offres soumises à conditions. Données indicatives uniquement. |
PER | Rendements fonds euros(*) | Frais sur versement / fonds euros | Frais de gestion / Fonds euros | Dépôt minimum à l'ouverture du contrat |
---|---|---|---|---|
PER CARAC | PER INDIVIDUEL CARAC : 3.600 % | 0.00 % | PER INDIVIDUEL CARAC : 0.900% | 1 000,00 € |
(1) : Dernier rendement publié, net des frais de gestion du PER sur le fonds en euros, bruts des prélèvements sociaux. |
Assurance-Vie | Dépôt minimum à l'ouverture du contrat | Dernier rendement fonds euros (1) | Frais sur versement fonds euros | Nombre d'unité de compte |
---|---|---|---|---|
CARAC (Carac Profileo) | 200,00 € | FONDS EUROS CARAC 2,50% | 3.50 % (maximum) | 6 |
CARAC (Compte Epargne) | 150,00 € | FONDS EUROS CARAC CE 1,20% | 2.44 % (maximum) | 0 |
CARAC (Entraid Epargne) | 150,00 € | FONDS EUROS CARAC ENTRAID 1,30% | 2.44 % (maximum) | 0 |
CARAC (Épargne Génération) | 200,00 € | FONDS EUROS CARAC 3,30% | 0.00 % | 22 |
CARAC (Épargne Patrimoine) | 500,00 € | FONDS EUROS CARAC 3,30% | 0.00 % | 22 |
CARAC (Épargne Protection) | 200,00 € | FONDS EUROS CARAC 3,30% | 0.00 % | 0 |
CARAC (Épargne Solidaire) | 1 000,00 € | FONDS EUROS CARAC 3,30% | 0.00 % | 0 |
CARAC (Plenitude) | 150,00 € | FONDS EUROS CARAC PLENITUDE 1,40% | 2.44 % (maximum) | 0 |
CREDIT COOPERATIF (Agir) | 200,00 € | CARAC SECURITE EURO 1,20% | 3.50 % (maximum) | 5 |
(1) : Dernier rendement publié, net des frais de gestion du contrat sur le fonds en euros, bruts des prélèvements sociaux. |