COVID / Prime de 200 euros versée à 815.000 étudiants début juin
L’annonce de cette nouvelle aide a été effectuée par Edouard Philippe le 4 mai, lors de la présentation du plan de déconfinement au Sénat. Une prime de 200€ sera versée à 815.000 étudiants, de moins de 25 ans.
lundi 4 mai 2020, par FranceTransactions.com
Une aide exceptionnelle de 200 euros sera versée en juin à quelque 815.000 jeunes de moins de 25 ans “précaires ou modestes”, qui n’étaient pas éligibles aux autres aides octroyées depuis le début de la crise épidémique, a annoncé ce lundi 4 mai le gouvernement.
Aide de 200€ versée aux étudiants début juin
Edouard Philippe soumet aux sénateurs son plan national de déconfinement, lundi 4 mai. Le Premier ministre annonce qu’une aide de 200 euros sera versée à 815.000 jeunes de moins de 25 ans "précaires ou modestes". "Cette somme sera versée début juin aux étudiants ayant perdu leur travail ou leur stage et aux étudiants ultramarins isolés qui n’ont pas pu rentrer chez eux", ajoute-t-il. "Elle sera versée mi-juin aux jeunes de moins de 25 ans, précaires ou modestes, qui touchent les aides pour les logements."
400.000 étudiants ayant perdu leur travail ou leur stage
Cette somme sera versée début juin à quelque 400.000 étudiants “ayant perdu leur travail ou leur stage” et aux ”étudiants ultramarins isolés qui n’ont pas pu rentrer chez eux”, a expliqué le Premier ministre Édouard Philippe en exposant la stratégie de déconfinement devant le Sénat.
415.000 étudiants touchant les APL
Elle sera également versée mi-juin à quelque 415.000 “jeunes de moins de 25 ans, précaires ou modestes, qui touchent les aides pour les logements”, a-t-il précisé.
Où effectuer sa demande pour percevoir les 200 € ?
150 millions d’euros prévus pour cette mesure
Quant aux non étudiants, bénéficiaires d’aides au logement, ils percevront automatiquement l’aide exceptionnelle du gouvernement, via les caisses d’allocation familiales, a-t-il précisé. Quelque 150 millions d’euros ont été prévus pour cette mesure, qui vise à “limiter l’impact social de la crise du Covid”, en répondant à des situations concrètes, a souligné Gabriel Attal.
Pas de baby-sitting, ni de restau U...
Il a donné pour exemples celui de “l’étudiant qui ne peut plus gagner un peu d’argent en faisant du baby-sitting”, ni “manger pour pas cher au restaurant universitaire”, ou encore du jeune précaire qui, du fait de la crise sanitaire, a perdu son emploi et ne peut plus en retrouver un autre. “Ce sont des situations qui m’ont été remontées de manière très forte par les associations. Régulièrement surgissent des cas, des situations qui ne pouvaient pas être anticipés et il faut leur apporter une réponse”, a-t-il fait valoir.