Nous vivons dans un monde surprenant. Rejeté comme la peste noire, seulement deux années de cela, le nucléaire apparaît donc désormais comme étant la solution verte par excellence. Il aura suffit d’une crise énergétique pour rebattre toutes les cartes.
mercredi 6 juillet 2022, par Denis Lapalus
Le roi CO2
Les eurodéputés, réunis en plénière à Strasbourg, ont approuvé mercredi le label "vert" accordé par la Commission européenne au gaz et au nucléaire, deux sources d’énergie ainsi reconnues comme nécessaires pour lutter contre le changement climatique. Le texte controversé, présenté en janvier par la Commission, classifie comme "durables" certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires -qui n’émettent pas de CO2- ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées. Cette classification (dite taxonomie) doit aider à mobiliser des fonds privés dans ces projets.
Production de biogaz et d’uranium
La biomasse est sans doute l’avenir. Certes, le biogaz est une source d’énergie à privilégier. Toutefois, le nucléaire doit également assurer sa source d’uranium. Son extraction, son transport, et surtout les 2000 années de sa désactivation.
CO2, il y a pire...
Ce qui est juste hallucinant, est cette continuité à prendre le CO2 comme référence. Le saviez-vous, il existe des entreprises dont l’activité est la production de gaz CO2 ? Afin de produire davantage, dans de nombreuses serres de production végétales, des injections de gaz CO2 permettent de favoriser le développement des cultures. Révisons donc nos livres de sciences naturelles du lycée.