Hausse de salaires pour 1,2 million de fonctionnaires de catégorie C
Amélie de Montchalin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a annoncé ce mardi 6 juillet une augmentation de salaires de 40 à 100 € par mois pour certains fonctionnaires. Au total, 1,2 million d’agents publics de la catégorie C pourraient être concernés.
mercredi 7 juillet 2021, par Denis Lapalus
Catégorie C : quels sont les fonctionnaires concernés ?
Les fonctionnaires de la catégorie C sont les agents salariés du secteur public les plus nombreux. Selon Le guide du Fonctionnaire, 76% des fonctionnaires travaillent dans la fonction publique territoriale. Ce sont les plus exposés à la précarité. Les agents des finances publiques, les surveillants de l’administration pénitentiaire, les aides-soignantes, les ATSEM, les adjoints techniques et administratifs, les ouvriers paysagistes, les éboueurs sont notamment concernés par la revalorisation. Plus généralement les fonctionnaires de la catégorie C sont ceux détenant le BEP/CAP, plus généralement le brevet des collèges. Parfois, aucun diplôme n’est exigé.
Hausse de salaire de 40 à 100 euros par mois
Interrogée par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC ce mardi 6 juillet, Amélie de Montchalin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a annoncé que 1,2 million de fonctionnaires allaient bénéficier d’une augmentation de salaire. Cette hausse de salaire nette serait « de 40 à 100 € » par mois et toucherait d’abord les fonctionnaires de catégorie C, a indiqué la ministre. Les trois fonctions publiques (d’état, territoriale et hospitalière) sont concernées.
Quand cette hausse de salaire est-elle prévue ?
Pour l’heure aucune date précise concernant l’augmentation des salaires n’a été fixée par le ministère.
Promotions à la clé
« On va aussi relever les salaires des contractuels et s’assurer qu’ils sont tous au-dessus du Smic. On va s’assurer qu’il y a beaucoup de promotions, on va lancer un baromètre de l’égalité comme dans le privé. Depuis 2017 on a une politique salariale cohérente », a assuré Amélie de Montchalin. « On était en retard sur des métiers comme les enseignants, les forces de l’ordre, les soignants, a-t-elle reconnu. Il y a aussi des inégalités au sein de la fonction publique sur les bas salaires, entre Paris et la province, les hommes et les femmes. »
Le point d’indice reste gelé
En revanche, Amélie de Montchalin a indiqué que le point d’indice, gelé depuis 10 ans, n’augmenterait pas.