Non respect du confinement : près de 100.000 infractions verbalisées, l’amende passe à 1.500€ en cas de récidive
Sans surprise, l’explosion du nombre de verbalisation est publiée par le ministère de l’intérieur afin de dissuader tout contrevenant. Avec l’état d’urgence sanitaire, la forte augmentation du montant de l’amende de 135€ à 1.500€ en cas de récidive sous les 15 jours, et pouvant aller même jusqu’à 3.700€ et 6 mois de prison en cas de récidive sous les 30 jours, devrait calmer les ardeurs des plus récalcitrants.
lundi 23 mars 2020, par FranceTransactions.com
Le non-respect du confinement pourra vous conduire en prison
Si l’état d’urgence sanitaire est décrété, comme tout le laisse indiqué, à partir du mardi 24 mars 2020, ne pas respecter strictement les règles du confinement vous en coûtera jusqu’à 3.700€, et potentiellement 6 mois de prison, en cas de récidives.
375.000 contrôles effectués en une journée
Pour la seule journée de ce dimanche, 22.574 verbalisations ont été dressées, a complété Alain Thirion lors d’un point presse commun avec le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS). Depuis mardi, 1.738.907 contrôles ont été réalisés par les forces de l’ordre dans l’hexagone. Ce dimanche, policiers et gendarmes ont procédé à environ 375.000 contrôles.
Sanctions renforcées en cas de récidive
Le préfet Thirion a rappelé qu’avec l’adoption du projet de loi d’urgence sanitaire, les sanctions seront renforcées en cas de récidive. « En cas de récidive dans les 15 jours, l’amende de 135 euros est portée à 1.500 euros », a fait valoir Alain Thirion. Dans le cas de quatre violations en trente jours, le non-respect du confinement deviendra un délit puni de 3.700 euros d’amende et de six mois de prison.
Les policiers municipaux autorisés à verbaliser
Le texte adopté par les parlementaires autorise également les policiers municipaux à verbaliser les contrevenants aux règles de confinement. La France comptait dimanche soir 674 décès dans des hôpitaux et 7.240 personnes hospitalisées à cause du coronavirus, a annoncé Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS)