Pass vaccinal : 4 millions de Français pourraient perdre leur pass vaccinal le 15 février 2022
Olivier Véran a indiqué le mardi 25 janvier 2022 sur LCI que 9 millions de Français pourraient perdre leur pass vaccinal le 15 février prochain, date à laquelle le délai maximal pour la dernière dose de rappel du vaccin passe de 7 mois à 4 mois seulement.
mardi 25 janvier 2022, par Denis Lapalus
Pass vaccinal : le 15 février, date essentielle
Les propos d’Olivier Véran, ce jour, sur LCI, sont évidemment orientés afin d’inciter les Français à se faire vacciner. Ainsi, le ministre indique que pas moins de 9 millions de Français pourraient perdre leur pass vaccinal le 15 février s’ils n’ont pas effectué leur dose de rappel d’ici là. Au 15 février 2022, le délai pour effectuer la dose de rappel sera réduit à quatre mois (contre sept auparavant) après la dernière injection. "Allez prendre rendez-vous, il y a des millions de créneaux disponibles, n’attendez pas le dernier moment", a-t-il conseillé.
Pass vaccinal maintenu
Le pass vaccinal sera maintenu "tant qu’une menace pèsera sur les hôpitaux", qui comptaient encore 3 776 patients en réanimation lundi soir, un chiffre en très légère baisse depuis quelques jours. Pour une levée du pass vaccinal, il faut que les chiffres des hospitalisations (dont les réanimations) soient "compatibles avec un fonctionnement normal des hôpitaux", sans reprogrammations d’opérations comme c’est actuellement le cas, a précisé Olivier Véran. "Nous sommes en train d’écraser la vague Delta (...) mais la vague Omicron est encore très active. Nous n’avons pas encore passé le pic, même si c’est le cas dans certaines régions, comme l’Ile-de-France. C’est une affaire de quelques jours."
Pass Vaccinal en vigueur depuis le lundi 24 janvier 2022
Nouveau variant BA.2
Sur le sous-variant d’Omicron appelé "BA.2", le ministre de la Santé s’est montré rassurant : en se basant sur les premiers retours du Danemark, où il serait devenu majoritaire, "il n’est pas plus dangereux qu’Omicron, mais tout aussi contagieux" et "cela ne change rien sur l’impact de la vaccination". "Ce que nous disent les Danois, c’est que c’est exactement le même, à une différence près, c’est qu’on pourrait se re-contaminer potentiellement au BA.2 même quand on a déjà été contaminé au Omicron. Cela pourrait lui conférer un avantage concurrentiel", a-t-il souligné.