Pôle Emploi finalement pas renommé en France Travail ?
Le gouvernement souhaitait renommer Pôle Emploi en France Travail au 1er janvier 2024. Les Sénateurs sont contre.
mercredi 8 novembre 2023, par Denis Lapalus
Loi Pour le plein emploi
Non, ne souriez pas. C’est bien le nom de cette loi. Alors que M. Mitterrand avait lâché son fameux, "En France, on a déjà tout fait contre le chômage..." instaurant un seuil de chômage structurel de 6%. La nouvelle loi pour le plein emploi est donc à l’étude chez les Sénateurs.
Juste une question de nom...
C’est dire où en est la France. C’est déjà difficile de trouver un nom et que tout le monde l’accepte... Alors vous pensez pour résoudre les vrais problèmes...
« Aujourd’hui le plein emploi est à notre portée. Et le travail reste pour moi un levier majeur d’émancipation », a affirmé la Première ministre, sans fixer de date ou de chiffre précis pour cet objectif. Le plein emploi en France est généralement considéré comme un taux de chômage autour de 5 à 6%. « Lors du précédent quinquennat, nous avons déjà parcouru la moitié du chemin vers le plein emploi », a-t-elle souligné. A 7,3 %, le taux de chômage est « le plus bas depuis quinze ans », conséquence selon elle des réformes de l’apprentissage, de l’assurance chômage, de l’investissement dans la formation des demandeurs d’emploi et du plan « un jeune, une solution ».
En commission, les sénateurs ont maintenu le nom de Pôle emploi, pour "éviter toute confusion" avec le réseau France Travail. Le gouvernement avait prévu que Pôle emploi s’appelle lui-même France Travail au 1er janvier 2024 et soit l’opérateur en chef de ce réseau. Le texte comporte deux autres volets : l’un qui vise à améliorer l’accès des personnes handicapées à l’emploi dans le milieu ordinaire et l’autre sur la petite enfance qui reconnaît les communes comme "autorités organisatrices" de l’accueil, avec mission de recenser les besoins, informer les familles et construire l’offre. Pour rappel, les Sénateurs ont un rôle consultatif. Au final, l’exécutif pourra toujours choisir de valider, ou non, les modifications apportées par le Sénat au projet de loi.