JO PARIS 2024 : montant des primes versées aux médaillés français
Record de médailles pour nos athlètes français, le budget de l’Etat sera, mis à contribution, via le versement de primes au mérite.
lundi 5 août 2024, par Denis Lapalus
JO Paris 2024 : les primes des médaillés français
Afin de motiver nos athlètes, si besoin était nécessaire, l’Etat versera une prime en euros, sonnant et trébuchant aux athlètes ayant remporté une médaille.
Médailles | Primes versées |
---|---|
OR | 80.000 € |
ARGENT | 40.000 € |
BRONZE | 20.000 € |
Et pour les multi médaillés ? En toute logique, il faut effectuer une petite multiplication, ainsi notre héros national, Léon Marchand devrait empocher pas moins de 4 x 80.000 + 1 * 20.000 soit 340.000 €. Une somme rondelette bien méritée compte-tenu de sa prestation. Un pactole suffisamment conséquent afin de consulter un consieller fiscaliste pour optimiser sa déclaration de revenus, et ne pas se tromper dans sa déclaration de revenus exceptionnels.
Fiscalité applicable
Bien évidemment toutes ces primes versées sont imposables sur le revenu. Cela ne coutera donc pas la totalité de la prime à l’Etat, et donc au portefeuille des contribuables.
Un budget de 18 millions d’euros
Une fois de plus, l’Etat voit large dans les dépenses. Pour le plus grand bonheur des Français. Toutefois, pas certain que nos athlètes soient vraiment motivés en premier lieu par cette prime. Réaliser une performance athlétique pour de l’argent aux jeux olympiques semble bien anecdotique. Le gouvernement à prévu un budget de 18 millions d’euros pour le versement de ces primes. Pour rappel à Tokyo, les primes aux médaillés atteignaient respectivement 65 000, 25 000 et 15 000 euros.
Les coachs et encadrants également récompensés, 50% de la prime
Les athlètes ne sont pas les seuls à percevoir cette récompense. Le staff dans son ensemble a aussi droit à la même somme que le sportif dont il s’occupe, alors que la dotation était moitié moindre lors des précédents JO. Elle est répartie en fonction du degré d’implication auprès de l’athlète. Le « cercle 1 » avec notamment l’entraîneur national, touche la part la plus importante. Puis viennent les préparateurs, partenaires d’entraînement, membres du « cercle 2 ». Et enfin le « cercle 3 », avec le directeur technique national (DTN), ou l’intendant, se partage le reste.
Jusqu’à 80.000 € maximum...
En plus des athlètes, les encadrements vont aussi toucher des primes. Selon le ministère des Sports, "le montant des primes attribuées à l’encadrement a été revalorisé et fixé à une proportion égale au montant de la prime de l’athlète médaillé qu’ils ont accompagné, contre 50% auparavant". L’attribution de ces primes pour "l’encadrement fédéral" est déterminée sur la base d’une grille, avec trois cercles : le cercle 1 correspond aux personnes assurant les missions d’entraîneur principal, ils auront le montant le plus fort. Le cercle 2 renvoie vers les personnes appartenant à la cellule quotidienne du sportif et assurant des missions techniques en lien direct avec celui-ci (partenaire d’entraînement, entraîneur assistant, préparateur physique...). Enfin, le cercle 3 représente les personnes intervenant dans l’environnement général et managérial du collectif de sportifs concernés (DTN, logistique...). Un montant maximal est annoncé à 80.000 euros.