Alors que seulement 49% des Français comptaient partir en vacances cet été, la hausse des prix qui ne cesse de perdurer, pousserait 8% de la population à ne plus partir en vacances, selon un sondage réalisé début juin 2022 par OpinionWay pour Bonial.
mardi 21 juin 2022, par Denis Lapalus
Envolée des prix, 8% des Français renonceraient à partir en vacances ?
Selon un sondage effectué les 1 et 2 juin 2022 par OpinionWay pour Bonial pour auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1039 personnes, pas moins de 8% des Français se disent prêts à renoncer à leur vacances. Alors que seulement 51% des Français partent en vacances, cela voudrait dire que 2022 serait une nouvelle année de restriction. Tout le contraire de ce qu’indique les états de réservation des locations, hôtels et campings. De nombreux sites sont déjà complets en France pour cet été et jamais les réservations n’ont été aussi anticipées ! Difficile donc d’y voir clair dans ces multiples sondages.
Inflation record : 63% des Français partiront quand même cette année !
Un autre sondage, cette fois-ci publié par Cofidis/CSA Research le 21 juin 2022, fait état d’une réduction du budget alloué aux vacances. Jusqu’ici, assez logiquement, ce budget de 1641€ en moyenne serait en baisse de 8% par rapport à 2019. Mais à l’inverse du sondage précédent, le taux de Français partant en vacances serait bien plus élevé, car il serait de 63% ! Rien à voir avec les 46% annoncés plus haut. Les enseignements de ce sondage sur le budget des vacances des Français :
- Une large majorité de Français (63%) envisage de partir en vacances cet été ;
- En moyenne, ils envisagent de dépenser 1 641€ (vs. 1 765€ en 2019, soit une baisse de 8%) ;
- Pour les financer, 45% puiseront dans leurs dépenses courantes, 36% dans leur épargne personnelle, 5% auront recours au paiement en 3 ou 4 fois sans frais et 2% au crédit à la consommation ;
- 64% ont le sentiment qu’ils vont devoir se restreindre sur leur budget vacances (77% chez les 18-24 ans)
- 59% souhaitent limiter les achats plaisirs et 56% les frais de restauration et d’alimentation.
De ces deux sondages, ce qui est donc en accord, c’est bien la réduction des dépenses, face à la hausse des prix.