TPE : étaler le remboursement du PGE sur 10 ans ? Comment faire ?
Les petites entreprises qui ne pourraient pas commencer à rembourser leurs PGE au mois de mars 2022 pourront demander un étalement du remboursement sur dix ans ou un décalage à la fin de l’année.
jeudi 6 janvier 2022, par Denis Lapalus
TPE : difficultés de remboursement du PGE ?
Les petites entreprises qui ne pourraient pas commencer à rembourser leurs PGE au mois de mars 2022 pourront demander un étalement du remboursement sur dix ans ou un décalage à la fin de l’année. Alors qu’approche l’échéance de remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE), à partir du mois de mars, les petites entreprises en difficulté pourront demander un étalement du remboursement sur dix ans ou un décalage du remboursement à la fin de l’année, a annoncé le mardi 4 janvier 2022 le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, sur RTL. "Il y a aujourd’hui quelques milliers d’entreprises, de très petites entreprises", comme "des commerçants, des artisans, des hôteliers, des restaurateurs, des personnes qui travaillent dans le bâtiment, dans les travaux publics" et "qui voient arriver l’échéance du printemps prochain en se disant ’je ne vais pas arriver à rembourser’ […]. Nous allons les aider", a assuré le ministre.
PGE : Remboursement sur dix ans
Concrètement, les entreprises en difficulté devront s’adresser à la Médiation du crédit (dispositif de soutien aux entreprises rattaché à la Banque de France) et pourront demander soit un étalement du remboursement du PGE jusqu’à dix ans, au lieu de six ans, soit un décalage de six mois du remboursement, à la fin de l’année au lieu du printemps. "Tout cela a été validé par la Commission européenne, par le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et par la Fédération bancaire française, avec laquelle je signerai un accord en début de semaine prochaine", a précisé Bruno Le Maire.
Exonération des charges les entreprises
Par ailleurs, Bruno Le Maire a assuré être "favorable" à une exonération des charges les entreprises qui ont perdu 65% de leur chiffre d’affaire ou qui sont concernées par des mesures de restriction nouvelles comme l’interdiction de servir debout dans un bar. "On y travaille. Je donnerai une réponse définitive dans les jours ou les heures qui viennent", a-t-il avancé.