L’Anah veut rénover 120.000 logements en 2019, à l’aide d’un budget en hausse
L’Agence nationale de l’habitat (Anah), organisme public destiné à soutenir les travaux sur les logements privés, vise à en rénover 120.000 en 2019 à l’aide d’un budget en hausse, a-t-elle annoncé jeudi.
jeudi 29 novembre 2018, par FranceTransactions.com (avec AFP)
L’Anah veut rénover 120.000 logements en 2019, à l’aide d’un budget en hausse
Le conseil d’administration de l’agence, qui dépend du ministère de la Cohésion des Territoires, a adopté un budget "qui s’élève à 874,1 millions d’euros permettra l’amélioration et la rénovation de 120.000 logements", est-il indiqué dans un communiqué.
Alors que le budget de l’ensemble du ministère doit diminuer l’an prochain, celui de l’Anah augmente de près de 10% et ses objectifs progressent aussi, par rapport aux 104.000 logements visés pour l’année 2018.
"Nous avons conforté le budget de l’Anah dans un contexte budgétaire qui n’est pas évident", s’est félicité dans le communiqué Julien Denormandie, ministre du Logement.
Le bilan de 2018 sera communiqué début 2019. En 2017, l’agence avait contribué à la rénovation de quelque 81.000 logements, un chiffre nettement en dessous de l’objectif de 127.000 qu’elle s’était fixé.
Le gros des objectifs de l’Anah concerne, comme les années précédentes, la rénovation énergétique. Elle compte y consacrer l’an prochain plus de deux tiers de son budget et affiche un objectif de 75.000 logements dans ce domaine.
Parmi les évolutions notables, l’agence prévoit de nettement accroître ses aides destinées à adapter les logements dont les occupants deviennent moins autonomes, pour des raisons devieillissement ou de handicap. Elle double ses objectifs en la matière, à 30.000 logements et y allouera 100 millions d’euros.
Enfin, l’agence commencera l’an prochain à mettre en œuvre le plan annoncé à l’automne par le gouvernement en faveur de la rénovation des copropriétés dégradées. L’exécutif, qui a identifié près de 700 copropriétés en difficulté pour plus de 50.000 logements, compte engager 2,5 milliards d’euros d’argent public sur dix ans pour y remédier.