CORRIGÉ : Société foncière lyonnaise : revenus locatifs stables au 1S
La Société foncière lyonnaise (SFL), dont veut se désengager son actionnaire principal l’espagnol Colonial, a fait état mardi de revenus locatifs stables au premier semestre malgré des charges exceptionnelles.
mercredi 24 juillet 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
CORRIGÉ : Société foncière lyonnaise : revenus locatifs stables au 1S
Le bénéfice net part du groupe a en revanche fondu à 82,2 millions d’euros surla période, contre 154,8 millions au premier semestre 2012.
SFL explique avoir pâti d’éléments exceptionnels notamment des charges financières, dont la variation d’instruments financiers et impôts.
De janvier à juin, ses revenus locatifs, l’équivalent du chiffre d’affaires pour une foncière, sont restés stables à 74,6 millions d’euros comme lors du premier semestre 2012. A périmètre constant, les loyers facturés, eux, ont augmenté de 3,3 millions d’euros , grâce à de locations intervenues au cours de l’année 2012 et de l’indexation des baux, explique la foncière.
Son patrimoine a encore pris de la valeur. Il s’établit à 3,745 milliards d’euros, en petite baisse de 3,5%. A périmètre constant, sa valeur a augmenté de 4,3%.
Le patrimoine de SFL a ainsi diminué à 3,745 milliards d’euros en valeur de marché hors droits au 30 juin, à cause de la vente de l’immeuble du Mandarin Oriental, indique la société.
La foncière a en effet finalisé au cours du semestre, en février, la vente de l’immeuble du Mandarin Oriental pour 290 millions d’euros, empochant une plus-value de 30% au passage. Mais la prime est de 15% seulement comparé à la valeur d’expertise au 30 juin 2012, dernière estimation avant l’annonce de la transaction.
Son patrimoine est composé de 18 immeubles, dont principalement des bureaux implantés dans Paris.
Début juin, SFL avait annoncé que son actionnaire Colonial, qui est plombé par le marché immobilier espagnol en pleine crise, pourrait céder tout ou partie de sa participation dans le cadre de la renégociation de sa dette. Le groupe espagnol détient 53,5% du capital de SFL, le reste du solde se répartit entre le Crédit Agricole (13,6%), la banque britannique Royal Bank of Scotland (RBS, 7,2%) et Unibail Rodamco (7,2%).
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