Immobilier : Le logement social, une activité très rentable (étude)
Les organismes HLM connaissent des taux de résultat net souvent très élevés, généralement supérieur à 15%, selon la synthèse d’une étude du cabinet Precepta (groupe Xerfi)
PARIS, 29 jan 2009 (AFP)
jeudi 29 janvier 2009, par AFP
Les organismes HLM connaissent des "taux de résultat net souvent très élevés", "généralement supérieur à 15%", selon la synthèse d’une étude du cabinet Precepta (groupe Xerfi) publiée jeudi.
"L’analyse financière menée par les experts de Precepta met en lumière des taux de résultat net souvent très élevés pour les organismes d’HLM, généralement supérieur à 15%, preuve que social et rentabilité ne sont pas indissociables", selon l’étude.
Elle souligne que les opérateurs "bénéficient de rentes de situation immuables", compte tenu du "déséquilibre offre-demande".
En effet, bien queles "mises en chantier se (soient) accélérées depuis 2006", le chef de l’Etat ayant notamment annoncé "la création de 35.000 nouveaux logements sociaux", "le déficit à combler est encore colossal".
En outre, la "mobilité au sein du parc" est insuffisante, malgré l’effort réaliséen faveur de l’accession sociale à la propriété, déplore l’auteur de l’étude Thomas Roux.
"Trop de communes ne respectent toujours pas le quota de 20% de logements sociaux dans leur parc locatif", affirme-t-il.
Le chiffre d’affaires des bailleurs HLM devrait augmenter de 5%en 2008 par rapport à 2007, selon l’estimation de Precepta, en raison de "la progression des charges locatives et des loyers" et du "développement croissant des activités de syndic de copropriété et de gestion d’immeubles pour le compte de tiers".
Le plan de relance de l’économie prévoit la construction de 70.000 logements, moitié dans le logement social, moitié dans le logement intermédiaire, lancés dès 2009, et l’acquisition par les bailleurs sociaux de 30.000 logements dans le stock —qui ne cesse de s’accroître—* des promoteurs privés.
La bonne santé dulogement social contraste avec les difficultés des promoteurs privés, dont les ventes se sont effondrées de 40% en 2008, pour atteindre à peine plus de 75.000 unités, selon la Fédération des promoteurs constructeurs (FPC).