Banque : BNP Paribas Fortis va supprimer jusqu’à 2.500 postes sur 3 ans

Sale temps pour les banques. Après les annonces de suppression de postes à la Société Générale, chez BNP Paribas en France, au tour de BNP Paribas Fortis, première banque belge, de dévoiler son plan de réduction des coûts : jusquà 2.500 postes supprimés sur 3 ans. Aucun licenciement sec à priori...

vendredi 1er mars 2019, par FranceTransactions.com

La première banque belge, filiale du groupe français BNP Paribas, qui a annoncé de son côté un plan de réduction des coûts avec des suppressions de postes à la clé, a signé un accord sur un plan de départ volontaire portant sur 800 à 1.000 postes sur trois ans, selon le journal Le Soir. Les départs naturels ne seront pas non plus remplacés, ce qui pourraient porter à 2.500 suppressions d’emplois en trois ans

"Aucun licenciement sec". C’est ce qu’a promis BNP Paribas Fortis, la première banque belge, rachetée en 2008 par le groupe français. Un accord de principe a été trouvé ce jeudi entre la direction de Fortis et les organisations syndicales, indique le journal belge Le Soir. Cet accord de prolongation de la convention collective de travail (CCT) « Garantie d’emploi » pourrait se traduire par la suppression de plusieurs centaines voire milliers d’emplois chez la banque belge qui emploie 13.000 personnes.

Le texte, qui entrera en vigueur avec effet rétroactif au 1er janvier 2019 pour une durée de trois an, prévoit « des mesures étendues permettant un accompagnement d’une fonction vers une autre, des garanties financières importantes en cas de perte d’emploi et des formules de mobilité externe sur base volontaire pour 800 à 1.000 collaborateurs, dans le cas où une solution interne ne pourrait pas être trouvée. » En outre, BNP Paribas Fortis ne remplacera pas les départs naturels, ce qui concernerait entre 400 et 600 personnes par an. En tout, la banque pourrait donc supprimer quelque 2.500 emplois en trois ans

L’accord sur la table prévoit également de ne remplacer aucun départ "naturel" (retraites, démissions, etc.) au cours des trois prochaines années. Au final, selon des estimations avancées par la presse belge, ce sont de 2.000 à 2.500 emplois que devraient ainsi être supprimés, poursuit le journal. Les syndicats ont aussi dû accepter une réforme du temps de travail visant à travailler plus pour le même salaire.

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