Actions FDJ : dividende en hausse de +10% à 1,37 euro par action
Encore une belle année 2022 pour FDJ, sans toutefois être exceptionnelle. L’effet coupe du monde de foot n’aura pas eu lieu pour les paris sportifs.
mercredi 15 février 2023, par Denis Lapalus
Résultat net en hausse de +4.7%
La Française des Jeux (FDJ) publie au titre de l’année écoulée, un résultat net en augmentation de 4,7% à 308 millions d’euros, ainsi qu’un EBITDA courant en hausse de 13,1% à 590 millions, soit une marge de 24%. Sur la base de mises en progression de 8,7% à 20,6 milliards, le chiffre d’affaires du groupe de jeux d’argent s’est accru de 9,1% à 2,46 milliards d’euros, dont des hausses de 11% pour la loterie et 1% pour les paris sportifs et jeux en ligne en concurrence.
Dividende de 1.37 euro par action
FDJ proposera un dividende en hausse de 10% à 1,37 euro par action à l’assemblée générale du 27 avril, et confirme viser pour 2023, un chiffre d’affaires en progression entre +4 et +5% avec un taux de marge d’EBITDA courant maintenu à environ 24%.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires ressort en progression de 9,1% à 2,46 milliards d’euros, légèrement meilleur que prévu -le groupe attendait +8%- et qu’anticipé par les analystes consultés par l’agence financière Bloomberg (2,44 milliards) et par le fournisseur de données Factset (2,45 milliards). Sur la loterie, dont la FDJ détient le monopole, la progression du chiffre d’affaires, de +11% à 1,9 milliard d’euros, reflète "la bonne dynamique intrinsèque des jeux et le retour à la normale dans le réseau de points de vente" (bars-tabacs, points presse...) post-crise sanitaire, commente le groupe. Les jeux de tirage ont bénéficié de "l’attractivité de Loto et Euromillions, avec un nombre important de jackpots élevés", tandis que les jeux instantanés profitent des "succès des lancements et relancements de jeux, dont Cash, x10 et x20, et As de Cœur", détaille-t-il.
Paris sportifs : pas d’effet coupe du monde
En revanche, le chiffre d’affaires des paris sportifs et des jeux en ligne en concurrence ne gagne que 1% à 467 millions d’euros malgré l’activité générée par la Coupe du Monde de football fin 2022. Le premier semestre a pâti d’une base de comparaison élevée, avec la tenue un an plus tôt de l’UEFA Euro 2020 -décalé d’un an en raison du Covid-19.
20,6 milliards d’euros de mises en 2022
Si les mises ont progressé de 8% dans le réseau physique à 18,1 milliards d’euros en 2022 grâce à "une fréquentation élevée", leur progression "se normalise" sur internet -elles augmentent de 16% à 2,5 milliards d’euros pour représenter 12% des mises totales-, après avoir doublé entre 2019 et 2021, du fait de la crise sanitaire. Le nombre de joueurs de loterie en ligne a doublé depuis 2019 : ils sont 5 millions, dont 2 sur 3 jouent aussi en point de vente.
2023 ?
Pour 2023, le groupe table sur une progression du chiffre d’affaires de "4 à 5%" et un "taux de marge d’Ebitda courant maintenu à environ 24%". La FDJ réaffirme sa volonté de "se renforcer sur le marché français des jeux en ligne en concurrence" grâce à l’offre de poker lancée en novembre sur son application ParionsSport, et à l’acquisition du groupe ZEturf, 2eme opérateur de paris hippiques en ligne -aussi présent sur les paris sportifs en ligne avec ZEbet.