La Française des Jeux en Bourse : un réel succès !
L’introduction en Bourse de l’entreprise FDJ s’est finalisée à la suite d’un délai de souscription entre le 7 et le 19 novembre 2019. Au final, c’est un vrai succès !
mercredi 22 janvier 2020, par Alan Cargu
Lors des semaines qui ont suivi son entrée en bourse, le titre de la FDJ est apparu insensible face aux nouvelles du marché. Ainsi, le dossier n’a pas déçu les particuliers fin 2019 et beaucoup de monde a fait le choix de participer à cette opération de privatisation.
Une entrée en bourse fracassante
À la suite d’une entrée en bourse fracassante, le titre de la Française des Jeux est resté stable en bourse fin 2019 avec 23,86 euros. Pour rappel, sachez que le cours d’introduction pour les particuliers était de 19,50 euros. Pour ce qui est des institutionnels, il était de 19,90 euros. En faisant le choix de se séparer d’environ 50 % du capital du groupe, l’État a pu récupérer près de deux milliards d’euros dans l’opération. Cette somme a offert la possibilité d’abonder un fonds public permettant le financement de l’innovation. On peut ainsi dire que la privatisation de la FDJ fut un réel succès. C’est pourquoi nous vous conseillons d’acheter des actions du groupe. Découvrons cela plus en détails.
La FDJ en bourse : un succès !
L’État avait vu juste. En effet, l’entrée en bourse de la FDJ en 2019 fut un grand succès. Preuve de cela, l’entreprise a fini son introduction en bourse avec un nouveau succès : elle a fait l’annonce d’un déblocage d’un lot de titres en plus qui étaient, jusqu’à là, conservés avec comme finalité la satisfaction d’une grande demande. Pour rappel, c’est la toute première fois depuis 2005 et la privatisation du groupe EDF, que le public œuvre à l’intronisation sur le marché d’une société contrôlée par l’État. Niveau chiffres, la FDJ est la plus grosse introduction en Bourse dans le pays depuis 2006 et l’entreprise Natixis. Concernant l’État, il va gagner pour sa part près de 2,1 milliards d’euros en prenant en compte la « soulte », le montant que donnera le groupe en échange du monopole afin de pouvoir exploiter durant 25 ans les jeux de loterie et paris sportifs dans ses magasins physiques. Concernant l’option de surallocation, dont l’apparition engendre beaucoup d’impatience vu la grande demande lors de l’intronisation en bourse en novembre, offrirait la possibilité à l’État d’introduire sur le marché 11,35 millions d’actions en plus, pour une somme de 225,87 millions d’euros.
Profil rentable pour le groupe Française des Jeux
Nous vous conseillons vivement de prendre part à cette privatisation. Pour cela, il suffit que vous achetiez des actions FDJ ! En effet, c’est bel et bien de cela avant tout dont il s’agit puisque l’État en France a fait la promesse de procéder à la cessation de 52 % du capital et n’en conservera que 20 %. Au final, nous vous recommandons de prendre part à la privatisation car la FDJ a un profil rentable mais aussi et surtout sécurisant. Le modèle économique de l’entreprise est unique et il faut en profiter.
Pour rappel, ce groupe est le 1er opérateur en France de loterie et de paris sportifs. Sur le continent européen, la FDJ est derrière l’entreprise Lottomatica en Italie. Pour 2018, ce sont près de 15,8 milliards d’euros qui ont été misés. Environ 68 % sont revenus aux participants, ce qui est énorme. Tout d’abord, expert des jeux de tirage ainsi que des jeux instantanés, le groupe s’est par la suite diversifié dans les jeux express et les paris sportifs. Sachez que cela a eu lieu en 2002. Entre les années 1994 et 2018, les paris des utilisateurs ont connu une énorme hausse. Effectivement, cette progression a été en moyenne de 5,2 % annuellement, ce qui signifie pour le groupe une augmentation moyenne de 4% du chiffre d’affaires.
Le milieu des paris sportifs
L’excellente dynamique de la société est notamment dû à un robuste maillage du territoire. Cela est possible grâce à des collaborations avec des distributeurs indépendants mais également au moyen d’une forte accélération dans le milieu du numérique. Même si les magasins physiques ne demande pas de gros capitaux, le groupe a énormément investi (environ 180 millions d’euros entre 2015 et 2020) afin d’accomplir un objectif de vingt pourcents de paris numérisés. Avec un tel savoir-faire, la société a accéléré la cadence dans le milieu des paris sportifs, qui est vu comme un marché à très fort potentiel. Même chose à l’international où l’entreprise a proposé des services n’ayant pas un rapport direct avec les jeux d’argent : des méthodes de paiement sur Internet.
Le point fort du modèle de l’entreprise Française des Jeux se situe au niveau de la récurrence de l’activité et de son importante rentabilité. Avec un chiffre d’affaires d’environ deux milliards d’euros pour 2019, la marge brute d’exploitation tourne autour de 19 %. Cependant, la direction souhaite une marge au-dessus (20 %) pour l’année 2025. Ces excellents résultats se voient également à travers une excellente génération de cash venant tous les ans optimiser le bilan et garantir une politique de distribution optimale pour les actionnaires. Au titre de l’exercice 2018, l’entreprise a par conséquent reversé près de 122 millions d’euros de dividendes et cette somme a été maintenu en 2019 malgré l’impact sur le court terme du coût de la privatisation sur les résultats. Enfin, sachez que dans le futur, le groupe a pris comme engagement la redistribution d’environ 80% de son résultat net.
Pour conclure, investir dans l’entreprise FDJ n’est pas dangereux puisque l’entreprise possède un endettement moindre, d’excellents résultats financiers en constante progression et la fiabilité de son modèle économique est prouvée.