
L’objectif de l’indice S&P 500 en fin d’année 2025 est revu à la baisse de 4.61% pour Goldman Sachs

Goldman Sachs a annoncé mercredi avoir revu à la baisse son objectif de fin d’année sur le S&P 500.
mercredi 12 mars 2025, par Denis Lapalus
S&P 500 : 9% de baisse en 3 semaines, mais un potentiel de hausse en 2025
Goldman Sachs a annoncé mercredi avoir revu à la baisse son objectif de fin d’année sur le S&P 500, l’indice de référence des gérants américains, ramené à 6200 points contre 6500 points précédemment. Goldman Sachs fait valoir que leur nouvelle cible fait encore apparaître un potentiel haussier de 11%, rappellent que le S&P a chuté de 9% ces trois dernières semaines, en comparaison de ses records atteints le mois passé. Un recul que la firme new-yorkais attribue aux inquiétudes entourant la politique commerciale menée par la nouvelle administration américaine, les craintes autour des perspectives économiques et un débouclement de positions prises par les hedge funds (fonds d’investissements).
Vous pouvez télécharger cette feuille Google Sheets. En dupliquant cette feuille, vous allez ainsi récupérer les scripts FranceTransactions.com permettant de récupérer une partie des données financières manquantes par défaut sur Google Sheets.
Les 7 maléfiques
Adulés encore 3 semaines de cela, les magnifiques sont désormais renommés en maléfiques. Dans sa note, Goldman souligne que plus de la moitié de cette correction est due à une chute de 14% des ’Sept Magnifiques’, que l’établissement financier dit désormais considérer comme les ’Sept Maléfiques’. A l’inverse, les ’Sept Magnifiques’ avaient représenté plus de la moitié de la hausse de 25% enregistrée l’an dernier par l’indice américain, rappelle la banque.
De son point vue, il faudrait que l’une des conditions suivantes se matérialise afin que le marché rebondisse, à savoir :
- une amélioration des perspectives économiques sous la forme d’un redressement de la croissance ou d’un apaisement des tensions commerciales,
- l’intégration dans les cours de Bourse d’un scénario économique moins favorable que celui qui domine pour le moment
- ou un positionnement qui deviendrait démesurément déprimé chez les investisseurs.