Warren Buffet [Berkshire Hathaway] : pas d’actions ou indices américains à acheter, juste des obligations d’Etat américaines !

Chaque année, Warren Buffet publie sa lettre d’informations aux actionnaires, un regard sur l’année passée et sur ses positions à venir.

lundi 24 février 2025, par Denis Lapalus

Lettre aux actionnaires de Warren Buffett

La lettre de Warren Buffett aux actionnaires de Berkshire Hathaway est un document essentiel pour comprendre la philosophie et la stratégie d’investissement de l’une des entreprises les plus prospères au monde. Elle met en lumière l’importance de la valeur, de la patience et de la sagesse dans le monde de l’investissement. Warren Buffett insiste sur la vision à long terme de Berkshire Hathaway et son approche de l’investissement axée sur la valeur.

335 milliards de dollars de cash

Berkshire Hathaway annonce un bénéfice d’exploitation de 14,527 milliards de dollars pour le quatrième trimestre 2024, contre 8,481 milliards de dollars pour le quatrième trimestre 2023. Les résultats annuels du conglomérat de Warren Buffett laissent apparaître une trésorerie record de $335 milliards. Ce sont donc essentiellement des obligations d’Etat US dans lesquels est investi ce pactole. Ce type d’investissement étant considéré comme une position cash. Le rendement du portefeuille obligataire est de l’ordre de 4%. W. Buffet ne voit pas de marchés actions servant un rendement suffisamment supérieur permettant d’accepter une prise de risque.

Les ventes d’actions Apple et BOA continuent

A ce titre, on observe que Berkshire conservait en fin d’année 2024 des réserves somme toute dans la moyenne si on les rapporte aux volumes des activités d’assurance d’une part, et qu’on les ajuste des gains encore tout frais — près de $120 milliards tout de même — obtenu sur les cessions partielles dans Apple et Bank of America d’autre part.

Un paiement record d’impôt de 26.8 milliards de dollars

Berkshire a payé à l’IRS (fisc américain) un montant impressionnant de 26,8 milliards $ US l’année dernière — « bien plus en impôt sur le revenu des sociétés que le gouvernement américain n’avait jamais reçu de n’importe quelle entreprise — même des titans technologiques américains qui commandent des valeurs boursières de plusieurs milliers de milliards » indique la lettre.

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