La Bourse de Paris progressait timidement mardi au cours des premiers échanges (+0,25%) profitant d’une correction technique, mais dans un marché maussade, toujours préoccupé par les interrogations sur la croissance économique mondiale...
PARIS, 7 juin 2011 (AFP)
mardi 7 juin 2011, par AFP
La Bourse de Paris progressait timidement mardi au cours des premiers échanges (+0,25%) profitant d’une correction technique, mais dans un marché maussade, toujours préoccupé par les interrogations sur la croissance économique mondiale.
A 09H30 (07H30 GMT) l’indice vedette gagnait 16,18 points pour s’inscrire à 3.881,17 points.
"Il y a peu deraisons de se réjouir", résumait le courtier IG Market dans sa note quotidienne soulignant que le fameux adage boursier selon lequel "il faut vendre en mai et sortir du marché" semble se confirmer.
Les opérateurs s’inquiètent de l’évolution de l’économie mondiale après une succession d’indicateurs macroéconomiques décevants en provenance des Etats-Unis. Par ailleurs, le dossier grec qui semblait résolu continue d’agiter les opérateurs et les inquiète quant aux conséquences d’une nouvelle aide à la Grèce sur les comptes des banques créancières.
"La croissance mondiale et les inquiétudes sur la zone euro restent les principaux motifs de craintes des marchés", renchérit la note quotidienne du Crédit Agricole. Chez Aurel on s’inquiète également d’un renforcement des fonds propres des banques américaines, ce qui à terme risque de les rendre plusrestrictives dans la distribution de crédits. Ainsi le secteur immobilier pourrait continuer à être à la traîne.
Plusieurs recommandations animaient la cote.
Une correction technique profitait au secteur bancaire, mais le Crédit Agricole réussissait à sortir du lot (+1,60% à 10,43 euros) profitant du relèvement de la recommandation de Nomura qui est passé à l’"achat" contre une position "neutre" auparavant. Nomura souligne que cette banque a subi une des plus fortes dépréciations du secteur bancaire en Europe alors qu’elle dispose de bonnes bases et que la Grèce représente un risque "gérable".
Ses consoeurs toujours pénalisées par les craintes sur la Grèce restaient à la traîne : BNP Paribas progressait de 0,29% à 52,66 euros et Société Générale de 0,66% à 40,35 euros.
Alstom gagnait 1,69% à 42 euros après avoir remportéun contrat de 500 millions d’euros en Israël.
Ubisoft dont la recommandation a été relevée à "acheter" contre "conserver" par Deutsche Bank était en tête des hausses du SBF 120 gagnant 3,68% à 7,14 euros. Air Liquide est moins gâté mais réussit à gagner 0,15% à 93,44 euros malgré une dégradation de sa recommandation par JPMorgan qui est passé à "neutre" contre "surpondérer" auparavant.
Saint-Gobain qui vient d’annoncer la mise en Bourse de 40% de son activité de bouteilles en verre Verallia évoluait modestement (+0,16% à 44,35 euros).
PPR cédait 0,13% à 117,25 euros alors que le groupe préparerait selon la Tribune une importante acquisition dans le luxe.