1er Avril 2015 : ce qui aurait dû changé et ne change pas, et ce qui change et qui n’aurait pas dû changer...
Le début du deuxième trimestre est souvent synonyme de changements des prix, revalorisation des allocations, etc. Détails de ce qui change au 1er avril 2015.
mercredi 1er avril 2015, par FranceTransactions.com
Tout d’abord, ce qui aurait dû changé, mais qui ne change pas...
fl" alt="Les pensions des retraites sont figées" title="Les pensions des retraites sont figées" width="120" height="120" title="Les pensions des retraites sont figées" layout="responsive">fl Les pensions de retraite ! Merci à nos plus anciens d’avoir conçu un système de retraite par répartition qui ne peut fonctionner que si le nombre de cotisants est toujours de plus en plus importants, mais comme cela n’est pas le cas, ce système est au bord de la faillite. Donc en attendant, les retraités actuels font le dos rond, leurs pensions ne sont pas ré-éavaluées. Les futurs retraités eux, auront une pension diminuée, c’est certain.
Ce qui change, mais qui n’aurait pas dû changer !
- le prix du gaz, +0.58% en moyenne
fl" alt="Le prix du gaz s'enflamme" title="Le prix du gaz s'enflamme" width="100" height="100" title="Le prix du gaz s'enflamme" layout="responsive">fl Bizarrement le prix du pétrole a chuté, et donc celui du gaz également, car ils sont corrélés. Mais notre facture de gaz va tout de même augmenter. Allez comprendre. Les tarifs réglementés du gaz repartent donc à la hausse au mois d’avril. Les 7,4 millions de foyers (sur les 10,6 millions d’abonnés au gaz) concernés vont voir leur facture grimper en moyenne de 0,58% hors taxes mais coûts d’approvisionnement de GDF Suez inclus.
- bonne nouvelle, enfin, pas du point de vue déficit, mais hausse de certaines allocations
fl" alt="Les allocs ne partent pas toujours en loques!" title="Les allocs ne partent pas toujours en loques!" width="100" height="100" title="Les allocs ne partent pas toujours en loques!" layout="responsive">fl Deux coups de pouce financiers distribués par les Caisses d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) sont revalorisés. Le complément familial perçu par les familles nombreuses (à partir de 3 enfants) dont les ressources ne dépassent pas certains montants augmente de 18,5 € par mois pour atteindre 203,5 € mensuels. Selon le gouvernement, 400 000 familles sont concernées. Quant à l’allocation de soutien familial (ASF) destinée à soutenir les familles monoparentales, elle passe de 95 à 99,75 € par mois et par enfant.
- Remboursements des complémentaires santé plafonnés
fl" alt="Halte aux remboursements des mutuelles, c'est parti!" title="Halte aux remboursements des mutuelles, c'est parti!" width="100" height="100" title="Halte aux remboursements des mutuelles, c'est parti!" layout="responsive">fl Là, on nage en plein drame budgétaire. Nos mutuelles seront muselées par l’Etat pour tenter de faire baisser le prix des soins. On marche sur la tête, mais c’est ainsi. Plutôt que d’ouvrir à plus de concurrence pour faire baisser les prix, au contraire, nous paierons toujours autant de prime d’assurances, mais seront moins remboursés... Qui paie au final ? Toujours nous..
Si vous êtes couvert par une complémentaire santé "responsable" (94% des contrats), vos remboursements sont ou vont bientôt être plafonnés. Vous êtes d’ores et déjà concerné si votre contrat est souscrit ou renouvelé à partir de ce 1er avril 2015. En revanche, si vous êtes couvert par une complémentaire santé d’entreprise, ces conditions vous concerneront au plus tard le 31 décembre 2017.
- Chez l’opticien : le remboursement d’une paire de lunettes pour une correction simple ne peut être désormais supérieur à 470 €, monture comprise. Pour une correction mixte, complexe, ou très complexe ce montant est relevé entre 610 et 850 € selon la correction prescrite. Dans tous les cas, le coût de la monture ne pourra pas excéder 150 €. De plus, les assurés devront attendre 2 ans avant de pouvoir renouveler leur équipement, sauf exceptions (mineurs ou patients dont la vue a changé).
- Chez le médecin : les dépassements pratiqués par les médecins à honoraires libres (secteur II) et qui n’ont pas adhéré au contrat d’accès aux soins (CAS) sont pris en charge dans la limite de 125% du tarif de la sécurité sociale (limite abaissée à 100% en 2017). La solution pour être mieux remboursé : consulter les praticiens ayant signé un CAS et s’étant donc engagés à pratiquer des dépassements modérés. Pour les trouver, rendez-vous sur le site ameli-direct.fr et choisissez un praticien en sélectionnant dans le menu déroulant "type d’honoraire", "Honoraires avec dépassement maîtrisé (contrat d’accès aux soins)".