Achat/vente d’OR : Attention aux arnaques !
En ce moment, bon nombre de plateformes internet voient fleurir la présence de pièces d’or ou d’argent mais attention aux arnaques !
lundi 12 mai 2014, par FranceTransactions.com
Les particuliers se vendent de plus en plus des pièces d’or entre eux via des sites permettant les échanges entre particuliers directement mais il faut rester méfiant...
Achat/vente d’OR : les arnaques se multiplient
AuCOFFRE.com, site d’achat en ligne d’or physique avec garde en coffres, met en garde les épargnants contre les risques de faux.
Nous avons vu se multiplier récemment les boutiques physiques d’achat et de vente d’or. Le cours de l’or a connu une baisse de près de 30% sur l’année 2013 mais il est monté haut auparavant, ce qui a attiré bon nombre d’investisseurs, et entraîné l’ouverture de nombreuses enseignes dédiées. Beaucoup d’entre elles se sont révélées non professionnelles et pas toujours fiables, soit par malhonnêteté soit par méconnaissance du marché. Le fait qu’il n’existe aucun cours officiel depuis 2004 pour les pièces n’aide en rien. Certains ont tendance à se positionner comme cela les arrange, mais heureusement quelques boutiques professionnelles reconnues (physiques et en ligne) proposent une cotation représentative de leur marché. L’idéal est de les comparer pour se faire une idée...
Jean-François Faure, président fondateur d’AuCOFFRE.com, déplore : « Les sites et boutiques physiques qui arnaquent (même par omission ou méconnaissance) les particuliers avec la revente de pièces d’or nuisent à l’ensemble de la profession. Avec un cours reparti à la hausse depuis janvier 2014 (près de 10%), nous craignons que de nouveaux acteurs malintentionnés n’apparaissent... Nous nous devons de rester vigilants et d’alerter le public sur les arnaques pouvant découler d’un tel commerce. »
Eviter les ventes de particulier à particulier
Si, sur la plupart des sites, les composants des pièces sont affichés clairement (plaqué or, fer...), on peut douter que la plupart de ces fausses pièces soient revendues avec le même souci d’authenticité par petites annonces. On ne le répétera jamais assez : évitez autant que faire se peut les ventes par petites annonces ou aux enchères sur internet.
Voici un cas d’arnaque révélé il y a quelques temps sur une pièce de 50 Pesos mexicains. Une arnaque plutôt bien ficelée où un particulier vend une pièce de 50 Pesos mexicains pour 1 100€ dans une annonce, quand elle valait à l’époque au moins 1 550€ sur AuCOFFRE.com par exemple. Un tel écart de prix, d’environ 450€, peut être dû au fait que le vendeur a un besoin urgent de liquidités, qu’il cherche à écouler une pièce volée ou bien qu’il s’agit d’une fausse pièce. Dans l’annonce, toutes les informations utiles figurent donc il n’y a pas vraiment tromperie. Deux indices cependant : le poids de la pièce n’est pas mentionné et le paiement est demandé en espèces. En effet, le poids aurait révélé qu’il s’agissait d’une pièce de cuivre plaquée en or 900/1000. Et le paiement en liquide permet de ne pas laisser de traces : il aurait été impossible de se retourner contre le vendeur. Pour conclure, le vendeur dans cette annonce ne ment que par omission, ce qui est juridiquement inattaquable.
Attention donc pour ceux qui ont envie de faire de bonnes affaires dans ce genre d’annonces... Même si le marché de l’or a baissé un temps, le gramme d’or reste très attractif pour les malfaiteurs. Les cas de falsification de pièces d’or se multiplient.
Pour les pièces d’argent, il existe aussi des cas d’annonces avec la même technique : le poids annoncé (23,50 g) indique que ce n’est pas de l’argent mais du faux, bien que l’annonce précise que la matière est de l’ « Argent (supposé mais pas expertisé) ». Le problème, avec les faux en argent, est que les pièces partent vite à 20€ car elles sont moins chères que les fausses pièces en or à 1 100€. Prudence donc, demandez toujours l’avis d’un spécialiste et achetez vos pièces auprès de professionnels ayant pignon sur rue.
Pour éviter les faux, acheter des produits fiables et/ou traçables auprès d’acteurs reconnus
Il vaut mieux s’adresser aux sociétés traitant avec le marché professionnel, limitant le nombre d’interlocuteurs. Ainsi, AuCOFFRE.com se fournit exclusivement sur le circuit fermé du marché professionnel, auprès de seulement 5 fournisseurs reconnus, pour une traçabilité maximale. Ces derniers sont professionnels et responsables de ce qu’ils vendent. La plateforme ne s’autorise aucun rachat auprès des particuliers. A leur entrée dans le système, les produits achetés sont réévalués par des numismates experts et spécialisés. Ils attestent de la qualité de tous les produits qui circulent sur la plateforme. La qualité, la date, l’atelier de frappe, etc., toutes ces caractéristiques font d’une pièce d’or un objet rare ou quasi-unique. Son prix dépend évidemment de sa rareté. Chaque produit sur la plateforme est conservé dans un étui individuel, numéroté et mis sous scellé avec la cote et la facture correspondantes pour une transparence optimale et la possibilité d’opter pour la taxation sur les plus-values.
Il existe des produits d’investissement, en or ou en argent, dont les qualités intrinsèques suffisent à attester la qualité. AuCOFFRE.com par exemple fabrique ses propres produits, comme la VeraValor, la Demi-Vera Valor, la VeraSilver... Tous ces produits sont cotés et s’échangent chez différents professionnels. Ils sont un concentré de garanties : 999,9 millièmes d’or ou d’argent (poinçon pour preuve), numérotation de série, QR code unique sur chacun d’entre eux pour une authentification infaillible et rendre toute copie impossible, des partenaires de fabrication reconnus sur le marché et audités... Par ailleurs, le circuit est très court dans la chaîne d’approvisionnement, avec un intermédiaire maximum entre AuCOFFRE.com et les mines, voire aucun.
Dans un souci de transparence totale et pour rassurer ses membres, AuCOFFRE.com fait auditer ses coffres et la frappe de ses produits maison depuis la mine jusqu’à la gravure par une société externe, ALS. Ainsi cet auditeur vérifie régulièrement la présence physique des produits déclarés sur la plateforme dans ses coffres. L’intérêt de conserver ses pièces en coffres est double : revente immédiate à tout instant au cours du moment et protection contre les vols ou agressions liés à la détention d’or physique.
Distinguer les faux des pièces fautées
Le faux a toujours été une activité extrêmement lucrative. Il est des contrefaçons qui deviennent de vrais objets de collection, mais elles sont extrêmement rares et, dans le cas des pièces d’or, les contrefaçons sont très souvent synonymes d’arnaque, comme la pièce de 50 pesos mexicains en cuivre plaquée or, ou encore les lingots d’or fourrés au tungstène.
Il ne faut surtout pas confondre faux et pièce fautée, très rare et très recherchée. Par exemple, la 50 francs Hercule aurait été largement copiée mais par un seul faussaire ; il s’agirait d’une copie espagnole, avec un millésime incohérent... Ces copies sont donc plutôt difficiles à trouver à présent, elles susciteraient plutôt la curiosité et l’attrait du collectionneur.
Une monnaie fautée, comme l’indique le livre Le monnayage et les monnaies fautées, est une monnaie « qui n’est pas fidèle au modèle original ou conforme au cahier des charges (...) et dont l’erreur ou le défaut est due à une erreur ou un problème technique ». Ces imperfections peuvent même valoir de l’or sur certaines pièces ! Les monnaies sont produites à des millions d’exemplaires : dans cette cadence très intensive, il est impossible de ne pas laisser passer quelques pièces comportant des défauts. Ainsi, par rapport à la masse impressionnante de pièces produites, la part des monnaies fautées est minime et on retrouve en circulation des pièces qui comportent certains défauts, mais qui restent très recherchées, de par leur rareté et leur singularité. Il est donc intéressant de les collectionner parce qu’elles sont rares ! Mais c’est un investissement passion. « Dans ses débuts, la VeraValor a vu quelques 60 exemplaires fautés s’arracher comme des petits pains. », précise Jean-François Faure.