Les reculs du gouvernement sur l’écotaxe et sur la hausse de la fiscalité de certains produits d’épargne comme les PEL ne sont ni un acte de faiblesse ni une crainte d’impopularité, a affirmé mardi une porte-parole des députés PS, Annick Lepetit.
mardi 29 octobre 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Reculs surécotaxe et PEL : "ni acte de faiblesse ni crainte d’impopularité" (porte-parole députés PS)
"Le retrait de ces taxes n’est ni un acte de faiblesse ni une crainte de l’impopularité" mais relève d’un souci d’apaisement, a affirmé Mme Lepetit lors d’une conférence de presse au terme de la réunion du groupe socialiste à l’Assemblée.
Et d’ajouter que "ces deux mesures ne sont pas des dispositions structurantes de notre politique mais des mesures d’appoint financier qui ne justifient ni un tel tohu bohu ni une incompréhension durable avec nos concitoyens".
"Nous avons prouvé depuis 18 mois notre capacité à assumer des décisions difficiles, impopulaires mais gouverner, c’est aussi savoir écouter, dialoguer, négocier des compromis intelligents qui permettent au pays d’avancer. Dans une période de tensions et d’inquiétudes, le devoir d’un gouvernement est de savoir faire les gestes qui apaisent et réconcilient et il a su répondre aux attentes des Bretons mais aussi à l’ensemble du pays", a-t-elle justifié.
La porte-parole a aussi dénoncé l’attitude de la droite "qui souffle sur toutes les braises et veut nous faire porter la responsabilité de ses propres turpitudes", soulignant que "c’est le gouvernement Fillon qui a porté la fiscalité sur les produits d’épargne à 15,5% et c’est la majoritéde droite qui a institué la taxe poids lourds".
"Aujourd’hui, tout le monde se renie : MM. Borloo, Copé, Le Maire, Juppé, Fillon, Mmes Pécresse, Kosciusko-Morizet. Si l’on devait taxer les poids lourds du mensonge, l’UMP et l’UDI rempliraient bien les caisses de l’Etat", a lancé MmeLepetit.