Epargne salariale : 45% des salariés ont un dispositif
Le Club de l’Epargne Salariale communique son baromètre 2013. Principaux enseignements, l’épargne salariale est très présente dans les entreprises et le capital placé s’oriente davantage vers le financement de la retraite et les dépenses liées à la dépendance.
jeudi 7 novembre 2013, par Frédéric S.
L’épargne salariale se développe dans les entreprises
Selon le baromètre 2013 du Club de l’Epargne Salariale, réalisé en collaboration avec Harris Interactive, 45 % des salariés déclarent aujourd’hui bénéficier d’un dispositif d’épargne au sein de leur entreprise contre 31 % en 2011 et 33 % en 2010.
Un succès qui s’explique par 3 facteurs :
- l’obligation légale d’adosser un PEE à de la participation,
- l’amélioration de l’information,
- la mise en place de la réforme des dispositifs d’épargne salariale et d’actionnariat.
Le baromètre constate un très fort développement de l’utilisation du PEE et du PERCO. L’investissement dans le PEE s’élève à 81 % contre 64 % en 2011 et à 44 % dans le PERCO contre 35 % en 2011. Malgré un contexte post-crise boursière, l’actionnariat salarié demeure stable à 48 % contre 50 % en 2011.
Près de six salariés sur dix (56 %) déclarent bien connaître les dispositifs d’épargne salariale (PEE, PERCO, PERE, PEI ).
Le premier objectif de ce type de placements est la création d’un complément de revenu pour la retraite (60 % du panel). La constitution d’un capital pour réaliser de grosses dépenses se place en deuxième position, devant les dépenses liées à la dépendance (+9%) et l’acquisition de la résidence principale.
Fait intéressant, l’abondement profite à l’image de l’entreprise. Pour 81% des sondés, cet avantage donne l’image que l’établissement s’occupe bien de ses salariés.
Epargne salariale : le déblocage anticipé a peu de succès
Le baromètre 2013 du Club de l’Epargne Salariale indique que huit salariés sur dix ont entendu parler de la mesure de déblocage exceptionnel. Cependant, la mesure n’a pas eu le succès escompté, notamment en raison de la "liquéfaction" de la participation et par des demandes de rachat effectuées préalablement.
Déblocage exceptionnel de l’épargne salariale, point chiffré Natixis Interépargne
Fin octobre, 280 millions d’euros ont été remboursés. Le seuil des 20 000 euros n’a concerné que 1,4 % des demandes. 25 % des demandes ont été inférieures à 1 000 euros, près de la moitié se situait entre 1 000 et 5 000 euros. Le montant moyen des déblocages s’élève à ce jour à 4 000 euros.