Compte sur Livret : La Banque Postale récompense ses clients épargnants !
La Banque Postale propose une nouvelle offre promotionnelle sur son compte sur livret : un taux de 3,30% brut, applicable pendant 3 mois, jusqu’à 30 600 € de versement.
mardi 5 juin 2012, par Denis Lapalus
Banque Postale : Compte sur Livret
La Banque Postale cède visiblement aux sirènes des offres promotionnelles proposées par les banques championnes de l’épargne en ligne. Ainsi, la nouvelle offre de la Banque Postale, réservée à ses clients actuels, propose un taux boosté de 3,30% brut sur 3 mois sur les nouveaux versements déposés sur le Compte sur Livret Banque Postale maison. Ce taux n’est applicable que sur 30600 €. 30600 € c’est justement le montant correspondant au futur doublement du plafond du livret A...
Offre promotionnelle de la Banque Postale : Une incitation à déplacer ses avoirs du livret A et/ou de son LDD vers le Compte sur Livret maison ?
Les conditions de cette nouvelle offre de la Banque Postale sont surprenantes. Offre réservée aux clients actuels munis d’un Livret A ou d’un LDD, le taux proposé sur le compte sur livret maison serait-il une incitation pour transférer son argent des livrets réglementés vers le compte sur livret maison ?
A priori oui, mais attention, tout dépend de la fiscalité choisie. Pour les épargnants optant pour le prélèvement libératoire forfaitaire, passez votre chemin. Le rendement réel net d’impôt, via l’option du prélèvement forfaitaire libératoire ressort à 2,06%, soit un taux inférieur à celui du livret A.
Si vous optez pour l’intégration des intérêts sur votre déclaration de revenus, un calcul s’impose, car ainsi avec la déduction des prélèvements sociaux, le taux servi ressort à 2.85%. Il convient alors d’intégrer votre fiscalité sur les revenus afin de savoir si le jeu en vaut la chandelle.
Comme toujours avec le livret A, ce sont les épargnants les plus imposés qui ont tout intérêt à profiter de ce placement, les contribuables peu ou non imposables doivent quant à eux profiter des livrets fiscalisés afin d’engranger plus d’intérêts.