Retraite : Notre Ayrault corrige les injustices !
Mercredi 06 juin, Jean-Marc Ayrault est intervenu au journal de 20h de TF1 pour expliquer et défendre le changement apporté par le gouvernement sur la réforme des retraites de 2010 et qui permettra à certains de partir à 60 ans. Détails...
jeudi 7 juin 2012, par Jérémie G.
Retraite : Jean-Marc Ayrault monte au créneau
Invité du journal de 20h de TF1 hier, le premier ministre Jean-Marc Ayrault est venu défendre la mesure sur les retraites qui entrera en vigueur au 1er novembre 2012.
Promesse de campagne de François Hollande, le dispositif que va mettre en place le gouvernement permettra aux personnes ayant commencé à travailler jeunes (18/19 ans) et qui ont cotisé 41 ou 41,5 annuités de partir à la retraite à l’âge de 60 ans à taux plein contre les 62 ans prévu par la réforme de 2010.
Le néo Premier ministre c’est d’abord attardé sur les promesses du Président de la République que le gouvernement entend bien tenir.
"La confiance politique naît des engagement tenus", a-t-il déclaré. "C’est une mesure juste et un engagement de campagne qui ne remet pas en cause le pouvoir d’achat", a t-il ajouté.
Retraite : une mesure "juste" et moins coûteuses que prévu ?
Si à droite on parle de cadeau électoral au dessus des moyens de la France, pour M. Ayrault il s’agit avant tout d’une mesure juste socialement, puisque la réforme de 2010 obligeait les salariés ayant déjà cotisés leur annuités nécessaires à l’âge de 60 ans de devoir attendre deux années de plus pour prendre leur retraite à taux plein.
De plus, la mesure est déjà budgétisée et devrait même coûter moins cher que prévu. Au départ elle devait atteindre cinq milliards d’euros annuel en 2017 et il semblerait qu’elle n’en coûte finalement que trois à la fin du mandat de François Hollande (1,1 milliards en 2013).
Résultat, au lieu d’une hausse partagée de 1 point des cotisations retraites en 2017 (0,5 pour les entreprises et 0,5 pour les salariés au rythme de +0,1 % par an), elle devrait donc être de 0,5 point (0,25 pour les entreprises et 0,25 pour les salariés).
Interrogé par Le Parisien sur l’impact de la mesure sur le pouvoir d’achat des français, la ministre des Affaires sociales, Marisol Tourraine, a donné plusieurs chiffres concernant cette hausse des cotisations.
"Pour un salarié au smic, cette hausse représentera 1,40 € par mois la première année et 3,40 € en 2017. Pour un salaire de 1600 € net mensuel, cela fait 2 € par mois la première année et 5 € en 2017. Cela me paraît raisonnable.", a déclaré la ministe.