Immobilier : Alors que les taux d’intérêts des crédits immobiliers sont au beau fixe, les emprunteurs ne peuvent pas emprunter. Les professionnels constatent une baisse des ventes dans l’ancien mais aussi dans le neuf...
jeudi 5 juillet 2012, par Frédéric S.
Immobilier : l’attentisme des Français se répercute sur les ventes
Alors que devenir propriétaire est une priorité pour un Français sur deux, il semble que ce projet soit devenu compliquer à réaliser.
Accès au crédit restreint, prix de l’immobilier à un niveau élevé, les acquéreurs potentiels prennent leur mal en patience. Dans ce contexte, les biens neufs ou anciens trouvent difficilement preneur.
Ainsi, les professionnels de l’immobilier évoquent une chute des transactions dans l’ancien de près de 17 % au premier semestre 2012.
Century 21 indique dans son dernier bilan, 25 000 biens supplémentaires en portefeuille par rapport à 2011 sur la même période. Une situation d’attente qui se retrouve également dans les delais de vente, 86 jours contre 79 jours il y a un an.
Immobilier neuf : les ménages ont des possibilités de financement trop faibles
En ce qui concerne le marché du neuf, la sonnette d’alarme a été tirée par l’Union des Maisons Françaises face à un repli des ventes de l’ordre de 19 % en un an.
L’organisme constate une baisse des transactions dans toutes les régions de France, l’Ouest et le Languedoc-Roussillion étant les plus touchées.
Christian Louis-Victor, président de l’UMF parle d’un problème de solvabilité des ménages engendré par la réforme du prêt à taux zéro plus (PTZ+) qui durcit les conditions de crédits.
Dans un second temps l’augmentation des ventes de scellier provoque dans certaines régions (Bourgogne, Franche-Comté ou le Nord) une hausse des prix de l’immobilier qui influe sur le montant de financement et donc l’endettement des ménages.