Pouvoir d’achat : le budget alimentation des Français est en hausse
D’après le dernier baromètre OpinionWay sur le budget que les Français consacrent à l’alimentation, 71 % d’entre eux estiment qu’il a augmenté en 2012.
jeudi 21 mars 2013, par Jérémie G.
Pouvoir d’achat : les Français dépensent 396 euros par mois pour manger
Le dernier Sofinscope, Baromètre réalisé par OpinionWay pour le spécialiste du crédit Sofinco et qui s’intéresse au budget alimentation des Français, a révélé que les Français dépensaient en moyenne 396 euros par mois pour se nourrir.
Un chiffre qui varie en fonction du niveau de vie, allant de 539 euros par mois pour les plus aisés (plus de 3.500 euros de revenus mensuels) à 222 euros pour les plus modestes (moins de 1.000 euros de revenus mensuels).
Pour 61 % des Français, le poste alimentation de leur budget est "trop encombrant". Ils sont d’ailleurs 71 % à avoir le sentiment que leur budget alimentation a augmenté en 2012 par rapport à 2011. Un sentiment qui se traduit par la volonté de réduire ce budget : 78 % des interrogés prennent désormais en compte le prix des produits avant la qualité gustative (46 %) ou la date de péremption ( 44 %) pour leurs achats.
"La qualité compte moins car les Français ont le sentiment de pouvoir avoir de bons produits très peu chers. Et puis les crises sanitaire de ces dernières années ont fait que la population se fie moins aux gages de qualité", explique Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay.
Pouvoir d’achat : place au système D !
Les habitudes ont changé : 87 % des Français cuisinent systématiquement leurs restes et comparent les produits selon les marques au moment des courses (85 %), en privilégiant les promotions et les coupons de réduction (81 %).
Des changements qui se font au détriment des petits commerces puisque 87 % des Français font leurs courses dans les grandes surfaces.
Par ailleurs, les sorties au restaurant se font de plus en plus rares et près de la moitié des Français (44 %) déclarent y consacrer moins d’argent par rapport à 2011, à cause de la crise.