Dette publique de la France : Le déficit atteint des sommets !
Dette publique : Le déficit brut de l’Etat atteint 1 489,0 Md€ en 2009. L’endettement des administrations publiques locales et des organismes de sécurité sociale tirent les comptes vers le bas ...
jeudi 1er avril 2010, par FranceTransactions.com
Dette publique : 31,7 milliards d’€ entre le 3e et le 4e trimestre 2009
À la fin du quatrième trimestre 2009, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 489,0 Md€, en hausse de 31,7 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe à 77,6 %, en hausse de 1,8 point par rapport au trimestre précédent. La progression de la dette publique nette est moins importante sur le trimestre (hausse de 22,9 Md€, soit +1,3 point de PIB).
Dette publique : hausse de l’endettement des administrations publiques locales et des organismes de sécurité sociale …
La contribution des administrations publiques locales augmente de +13,9 Md€, un rythme comparable à celui observé lors des quatrièmes trimestres des années précédentes. La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette publique augmente de 6,0 Md€, du fait en particulier du régime général et de l’UNEDIC.
Dette publique : progression de la dette des administrations centrales
La dette de l’État et des organismes d’administration centrale (ODAC) progresse de 11,7 Md€ au quatrième trimestre. L’émission par la société de prise de participation de l’État (SPPE) de billets de trésorerie sur les marchés contribue à augmenter de 7,7 Md€ la contribution des ODAC à la dette publique et à diminuer d’autant celle de l’État.
Dette publique : Les réactions du gouvernement
La dette publique à la fin de l’année 2009 s’établit à 77,6% du PIB, un niveau quasi-identique à celui prévu dans le PLFR 2010 de janvier 2010. Christine LAGARDE et François BAROIN rappellent que cette hausse de l’endettement reflète essentiellement les conséquences de la crise et de la mobilisation des finances publiques pour relancer la croissance. La mauvaise conjoncture sur les marchés d’actions a aussi empêché des cessions d’actifs publics non stratégiques et un désendettement dans des conditions normales.
Source INSEE