G20 de Cannes : alors que les dirigeants européens pensaient passer un agréable sommet du côté de la croisette, le référendum annoncé par le 1er ministre grec Georges Papandréou change la donne...
jeudi 3 novembre 2011, par Frédéric S.
G20 de Cannes : tempête sur le croisette
Alors que les dirigeants européens pensaient se retrouver au sommet du G20 de Cannes en ayant résolu les grands points de la crise de la dette souveraine, la décision du 1er ministre grec Georges Papandréou d’organiser un référendum sur le plan d’aide (annulation de 50% de la dette due aux créanciers privés) aura fait l’effet d’une bombe.
Pour la Chancelière Merkel et le Président Sarkozy, le sommet a commencé plus tôt que prévu. Mercredi, une réunion d’urgence a donc été organisée par les responsables européens en compagnie de la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le nouveau Président de la BCE, Mario Draghi.
Cette intervention était pour le couple franco-allemand l’occasion de reprendre la main sur le dossier et d’affirmer la capacité de l’Europe à gérer la crise. Néanmoins, à quelques heures du sommet, ce référendum vient malheureusement éroder la crédibilité des deux partenaires.
G20 de Cannes : l’unité de l’Europe au cœur des débats
Le programme du G20 de Cannes qui devait aborder les thèmes de la relance de la croissance, la régulation des marchés financiers ou la question de l’aide au développement devrait à coup sûr remettre sur le devant de la scène le problème grec et plus globalement l’unité de la zone euro.