Mme Pellerin va lancer uneétude sur la situation sociale des auteurs

Fleur Pellerin, venue dimanche clôturer le 42e festival de BD d’Angoulême, a annoncé le lancement d’une étude sur la situation sociale des auteurs, dont les auteurs de bandes dessinées, qui lui sera rendue juste avant l’ouverture du Salon du livre.

dimanche 1er février 2015, par FranceTransactions.com (avec AFP)

Mme Pellerin va lancer uneétude sur la situation sociale des auteurs

Cette étude devrait déboucher sur "des propositions pour améliorer la protection sociale des auteurs et leur garantir des ressources minimum", a ajouté la ministre de la Culture.

Les auteurs de BD ont manifesté samedi pour dénoncer la précarité de leur situation et protester contre un projet de hausse de leur cotisation retraite.

"J’ai écrit, avec la ministre de la Santé Marisol Touraine, aux responsables des régimes complémentaires pour rouvrir les discussions", a indiqué Fleur Pellerin. "La BD est un art majeur et un atout pour le rayonnement de la France dans le monde", a-t-elle souligné, "avec de possibles convergences avec les jeux vidéo, l’animation et même les séries télé".

"Je veux aider la BD française à s’exporter grâce, par exemple, à des aides à la traduction", a-t-elle expliqué.

Et pour aider à la relève parmi les dessinateur de presse, Fleur Pellerin a aussi annoncé le lancement d’un chantier "visant à proposer une formation dédiée aux illustrateurs de presse, en lien avec la rédaction de Charlie Hebdo".

Grande fan de BD, la ministre a cité de nombreux titres parmi ses favoris, dont "Les Passagers du Vent" de François Bourgeon, la série "XIII", "Maus", ou encore "L’Arabe du futur" de Riad Sattouf , ainsi que les auteurs Marjane Satrapi et Guy Delisle.

"Ce festival, cette année, était triste, mais c’était l’édition de la liberté et de la solidarité pour Charlie Hebdo", a-t-elle aussi souligné. "Son humour subversifn’est pas forcément compréhensible pour tous, mais il faut expliquer pourquoi c’est une composante indispensable de la liberté d’expression, dans la manière dont nous la concevons. Cela fait partie de notre identité, cette liberté transgressive qui joue avec les symboles et la religion, c’estl’espace de la liberté d’expression en France."

"Il serait triste que les artistes s’autocensurent par peur de choquer, car choquer a toujours été une prérogative des artistes", a-t-elle conclu.

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