Pensions de reversions : Tout ce que l’on ne vous a pas dit...

mardi 13 mai 2014, par Philippe Gaucher

Tout ce qu’on ne vous a pas dit sur les pensions de réversions

Mme X est veuve depuis 2013. En 2014, ses ressources personnelles (des loyers versés par ses locataires) sont de 18.000 € par an. Pour compléter ce revenu, elle compte sur la retraite annuelle Sécurité Sociale de son conjoint décédé : de son vivant, elle était de 16.000 €, la pension de réversion qui lui est due est donc fixée à 8.640 € par an (54% de 16.000 €). Ses ressources ajoutées à la pension de réversion s’élèveraient donc à 26.640 €.

Ce que Mme X ne sait pas, c’est qu’il existe un plafond de ressources au-delà duquel on ne verse pas de pension de réversion. Comme il est fixé à 19.614 €, la pension de Mme X est donc réduite de 7.025 € (26.640 € -* 19.614 €). Son montant annuel sera donc de 1.614 € seulement, au lieu des 8.640 € attendus.

Plafonnement des pensions de réversion, une bien mauvaise surprise !

L’histoire de Mme X n’est, hélas, pas un cas exceptionnel même si on n’en parle très peu.

Or ce plafonnement des ressources et la diminution des pensions de réversion posent de graves problèmes à l’heure où la population du 3ème et de 4ème âge s’accroît d’année en année, avec des besoins plus importants en accueil et accompagnement spécialisés… et coûteux.

C’est pourquoi le Cercle France Patrimoine, qui réunit des spécialistes de la gestion de patrimoine dans toute la France, souhaite alerter les particuliers sur la nécessité impérieuse de préparer sa retraite par des moyens complémentaires adaptés à chaque patrimoine.

Une préparation qui passe par une étude approfondie de la situation personnelle et familiale et des conseils indépendants, en toute transparence.

C’est ainsi que Mme X pourra être assurée de profiter d’une retraite paisible, sur le long terme.

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