Assurance décès
Assurance décès : laisser un capital lors de sa mort, une bonne initiative pour protéger les siens.
mardi 10 octobre 2023, par FranceTransactions.com
Assurance décès
L’assurance décès est un contrat d’assurance. Vous réglez des primes à l’assureur qui en contrepartie versera un capital à vos bénéficiaires au moment de votre décès. Contrairement à l’assurance vie, vous ne pouvez pas en être le bénéficiaire. Vous devez obligatoirement désigner une personne ou des personnes comme bénéficiaire lors de la signature du contrat. De même, le montant du capital reversé est défini lors de l’ouverture du contrat.
Protéger vos proches
L’assurance décès est un outil destiné à protéger financièrement vos proches face aux aléas de la vie, en particulier si vous décédez ou êtes victime d’un accident vous rendant invalide.
Selon les contrats, vous pouvez percevoir une indemnisation dans ces cas :
- accident ayant engendré votre décès ou votre invalidité,
- maladie (à la seule condition qu’elle se soit déclarée après l’ouverture du contrat d’assurance décès),
- suicide (sous conditions).
Quel est le coût de l’assurance décès ?
Contrairement à l’assurance vie, le versement des primes pour une assurance décès est à fonds perdus. Par conséquent, si vous décidez de clôturer votre assurance décès, vous ne pouvez pas percevoir de capital équivalent aux versements des primes. Le coût de l’assurance décès varie selon les contrats et du montant du capital à reverser aux bénéficiaires.
Le coût des cotisations dépend également de votre situation personnelle :
- votre âge lors de l’ouverture du contrat,
- votre mode de vie (fumeur ou non-fumeur),
- votre état de santé.
Quelle fiscalité pour le capital de l’assurance décès ?
Le capital versé aux bénéficiaires n’entre pas dans la succession et n’est donc pas soumis aux droits de succession. Mais cette exonération reste soumise à condition. Les cotisations versées après vos 70 ans sont réintégrées dans votre succession et imposables avec le reste de votre patrimoine. De même, le capital reversé aux bénéficiaires peut être soumis à l’impôt sur le revenu. La part du capital décès qui excède 152 500 € est imposable à l’impôt sur le revenu, dans la limite du montant total de la dernière cotisation annuelle versée avant les 70 ans du souscripteur. Le taux d’imposition est de 20 %.