Crédit immobilier à taux variable
Crédit immobilier à taux variable : la hausse récente des taux euribor a entraîné une forte vague de hausse des taux des crédits à taux variables. Une partie des emprunteurs pensait avoir choisi un prêt capé, la désillusion est bien souvent au rendez-vous... Quand la hausse devient insupportable, que faire ?
vendredi 26 octobre 2007, par Denis Lapalus
Crédit immobilier à taux variable : une forte hausse !
Crédit immobilier à taux variable : plus de 30% du marché des crédits immobiliers
Ainsi, de 2005 à 2007, ce n’est pas moins de 30% des emprunteurs qui sont touchés par la hausse récente des taux, en ayant choisi un crédit immobilier à taux variable.
Crédit immobilier à taux variable, contractés de 2005 à 2006 : la douche froide du recalcul des taux
Les crédits immobiliers capés deviennent insensibles à la hausse de taux, dés lors que la hausse a atteind le "cap", la limite haute. Malheureusement, certains crédits immobiliers, évoquent la notion de cap, mais pour une partie du calcul seulement : les mensualités, mais ne s’avancent pas quant à une limite sur le taux d’intérêts du crédit. Bon nombre d’emprunteurs l’apprennent à leur dépend... quelquefois, sans doute, avec quelques doutes sur le rôle de conseil que se doit d’apporter la banque.
Crédit immobilier à taux variable : Que faire pour en sortir ?
L’emprunteur pourra notamment renégocier le cap de son crédit (pour un vrai crédit "capé" !), même si une hausse du taux sera forcément à la clé...
Si la banque ne donne pas suite, demandez alors un passage à taux fixe. Certes, les taux fixes ne sont pas au plus bas, mais globalement ils restent abordales. Si votre banque ne joue pas le jeu de la re-négociation en vous proposant un taux fixe à plus de 6%, mieux vaut laisser tomber et tenter le rachat de votre prêt...
Faites alors un tour auprès de la concurrence, ou passez par un courtier (cf liens en bas de page).
Dans tous les cas, l’emprunteur prendra garde de ne pas rester avec un prêt dont le taux d’intérêt peut évoluer sans fin à la hausse... Le retour de l’inflation fera sans doute grimper les taux, inutile d’espérer une baisse de taux rapide et forte.