Placements à court terme, les produits stars du moment !
Placer à court terme : le placement à court terme est considéré comme la roue de secours en cas d’évènements imprévus, une épargne d’urgence de part sa liquidité, qu’il est bon de choisir avec beaucoup de sérieux, détails...
Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 4.10 % en 2023, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque. Le portefeuille obligataire du fonds EURO+ affichait un rendement actuariel de 5.56% à fin 2023 !.
Placements liquides ou à court terme, une vraie ressemblance !
A l’instar des établissements bancaires qui cherchent un maximum de liquidité pour renforcer leurs fonds propres et assurer leur devoir de financement de l’économie, le patrimoine d’un ménage se doit de disposer d’un compartiment de placements liquides permettant de financer les évènements imprévus voire les petits plaisirs de la vie de tous les jours.
Que l’épargnant soit jeune ou plus âgé, constituer un capital passe impérativement par la création d’un coussin d’épargne sécuritaire qui est la plupart du temps décliner en placements à court terme de type réglementaires (livret A, LDD, livret bleu, LEP) ou bancaires (livrets bancaires, Comptes rémunérés, comptes à terme). Il existe de fait une certaine analogie entre ces placements de part la disponibilité de l’épargne et le degré de risque peu élevé.
Placements à court terme : les produits stars du moment, Livret A, LDD, Comptes à terme
Même si les rendements semblables du livret A et du LDD (2.25%) sont toujours aussi faibles, les placements "stars" en nombre (60,2 millions de produits) des familles françaises, tiennent une place indétrônable dans leurs portefeuilles. La collecte globale 2011 sur les deux placements réglementés était de 287 milliards d’euros.
En cause, une fiscalité inexistante face à une taxation en augmentation perpétuelle sur les produits non réglementés (PLF de 34.5 à 37.5% selon support). Par ailleurs, le rendement de certains livrets bancaires ou contrats d’Assurance-Vie, imposition déduite, offrent des rendements aussi performants.
La stratégie sur ce genre de produits est donc de les remplir impérativement aux plafonds (livret A : 15.300€ et LDD : 6.000€) et d’en souscrire pour chaque membre de la famille puisqu’on ne peut disposer que d’un livret A et LDD par personne.
Face au succès des livrets épargnes réglementés, les établissements bancaires ont tout simplement dupliqué le modèle en y associant un rendement propre mais souvent marketé. Selon la Banque de France, les livrets bancaires ont absorbé en 2011, 550,2 milliards d’euros d’épargne.
Les offres présentent sur les marchés sont généralement assorties d’une prime à l’ouverture ou d’une période de rémunération boostée de trois voire plusieurs mois. Le rendement après promotion est donc à surveiller car après le passage de l’aspirateur fiscal, les [a[taux d’intérêts]a] proposés y perdent parfois leurs plumes. Par ailleurs, le dépôt minimal est souvent élevé.
Les offres sont réservées aux nouveaux clients, d’ailleurs "l’ouverture-fermeture" est une stratégie adoptée par les épargnants les plus affûtés. Produit d’appel de la banque en ligne (Monabanq., Axa Banque, Fortuneo, Bforbank, tookam, ING Direct ...), le livret bancaire est un produit de conquête au sein d’un marché très concurrentiel. La comparaison des offres est donc de rigueur en pleine "bataille de l’épargne", nous comptons ces derniers jours environ 14 offres de livrets épargne avec notamment la pénétration de nouveaux intervenants du crédit à la consommation comme le livret épargne Cetelem ou le livret Zesto de RCI Banque (Captive de Renault) qui sans complexes se lovent au sein du marché.
Placement qui revient au goût du jour et qui sort de l’ombre grâce au travail des établissements bancaires. Il faut dire que les banques ont besoin de liquidité et se doivent de séduire encore plus le client. Plusieurs facteurs confortaient l’intérêt de développer les gammes de dépôts à terme :
la mauvaise performance des produits à long terme,
l’obligation de développer des produits simples à l’usage,
l’orientation sécuritaire privilégiée sur les 3 dernières années par l’épargnant.
L’alternative compte à terme était donc toute trouvée. Après les banques traditionnelles et la pénétration de marché de l’établissement russe VTB Bank, les banques en ligne ont elles aussi emboîté le pas comme notamment Monabanq. et son produit CAT monaterme.
Les comptes à terme affichent une collecte globale de 638 milliards d’euros en 2011.
Les comptes à terme à taux progressifs représentent aujourd’hui la plus grosse part du marché. Ils s’échelonnent sur des périodes de 1 mois à 10 ans selon les banques. Les périodes de 2 à 4 ans sont principalement les plus intéressantes en termes de ratio "durée/rémunération", de 1.25 à 4.50% bruts. A noter, la vigueur des taux proposés par les CAT VTB Bank de 3 à 9 mois soit 2.70 à 3.35% bruts.
Outre la performance, le choix d’un compte à terme s’effectue en fonction du montant des frais de retraits anticipés et du dépôt maximum de versement à la signature.
Les offres promotionnelles sont soumises à conditions.
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