Notifications FranceTransactions.com
Pour ne rien rater de l'actualité des placements épargne, inscrivez-vous à nos notifications.

Pandora Papers, évasion fiscale, sociétés offshore : 600 Français cités

Nouveau scandale financier, après les Panama Papers, les Pandora Papers montrent comment une partie des dirigeants et autres puissants réussissent encore à créer des sociétés offshore dans les paradis fiscaux.

Pandora papers : le nouveau scandale financier, évasion fiscale, sociétés offshore © FranceTransactions.com/stock.adobe.com

Publié le
Annonce

EURO+, le fonds euros à suivre

Le fonds en euros EURO+ proposé par Swiss Life a publié une performance annualisée de + 4.10 % en 2023, sans bonus de rendement ni autre artifice marketing. Accessible via le contrat d’assurance-vie monosupport Placement-direct EURO+. Sans frais sur les versements, seulement 0.60% de frais de gestion, ce contrat EURO+ peut être considéré comme étant un des meilleurs plans épargne sans risque. Le portefeuille obligataire du fonds EURO+ affichait un rendement actuariel de 5.56% à fin 2023 !.


Nouveau scandale financier à venir ?

 Pandora Papers ?

À ne pas confondre avec les Panama Papers. Pandora Papers est une enquête collaborative menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) en partenariat avec 150 médias internationaux, dont Le Monde. Elle repose sur la fuite de près de 12 millions de documents confidentiels, transmis par une source anonyme à l’ICIJ, provenant des archives de quatorze cabinets spécialisés dans la création de sociétés offshore dans les paradis fiscaux (îles Vierges britanniques, Dubaï, Singapour, Panama, les Seychelles…).
Cinq ans après les Panama Papers, l’enquête Pandora Papers révèle l’ampleur des dérives de l’industrie offshore et de ses sociétés anonymes. Elle montre comment ce système profite à des centaines de responsables politiques, et comment de nouveaux paradis fiscaux prennent le relais à mesure que les anciens se convertissent à la transparence.

 600 Français concernés

Parmi les dizaines de milliers de propriétaires de sociétés révélés par les Pandora Papers, Le Monde confirme que 600 Français sont présents. Forcément, les médias ne divulguent pas tous les noms en une seule publication, et préfère distiller ses listes au fil de l’eau. Parmi les responsables politiques de haut niveau, figurent l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn, le président kenyan Uhuru Kenyatta, le premier ministre libanais Najib Mikati, le roi de Jordanie Abdallah II, le premier ministre tchèque Andrej Babis, le président équatorien Guillermo Lasso, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président gabonais Ali Bongo, le premier ministre ivoirien Patrick Achi, le président congolais Denis Sassou-Nguesso… A leurs côtés, une poignée d’hommes politiques français, souvent murés dans le silence au moment d’expliquer la raison d’être de leurs sociétés offshore.

 Liste nominative des Français concernés

Les listes nominatives des Français concernés non encore révélées. Les médias ayant participé à cette nouvelle enquête sur les sociétés offshore vont sans doute nous tenir en haleine encore le plus longtemps possible. Il faut rentabiliser l’investissement. Toutefois, il ne faudrait pas non plus tout mélanger. Détenir une société offshore lorsque l’on est dirigeant de société n’est pas forcément illégal.

 Société offshore ? Pas forcément illégale !

Évidemment, il ne faut pas tout confondre. Beaucoup pensent que créer une société offshore est forcément illégal. Mais c’est évidemment faux. La majorité des sociétés offshore ne sont pas illégales. En revanche, il faut impérativement que la société offshore exerce une activité réelle dans le territoire où elle est créée. Si la société n’exerce aucune activité réelle, alors il s’agit bien d’une société écran, et donc est illégale (fraude fiscale).

 Chefs d’Etat concernés par les Pandora Papers

Afin d’obtenir plus de détails, ainsi que des listes actualisées, les articles du quotidien Le Monde sont à consulter.
Extrait partiel de la liste des chefs d’Etat concernés :

  • Tchecoslovaquie : Andrej Babis, premier ministre tchèque
  • Royaume-Uni : Tony Blair, ancien premier ministre britannique
  • Jordanie : Abdallah II, roi de Jordanie
  • Chypre : Nicos Anastasiades, président chypriote
  • Congo : Denis Sassou Nguesso, président congolais
  • Ukraine : Le président Volodymyr Zelensky était copropriétaire d’une société aux BVI liée à l’industrie cinématographique. Peu avant son élection en 2019, il a transféré ses parts à l’un de ses plus proches conseillers, Serhiy Shefir.
  • Malte : L’ancien commissaire européen John Dalli a omis de divulguer sa participation dans une mystérieuse société aux BVI, qu’il a transmise à ses filles lors de son entrée au gouvernement maltais, en 2008.
  • Monténégro. Le président Milo Djukanovic et son fils sont bénéficiaires de deux « trusts » et de deux sociétés-écrans aux BVI.
  • Azerbaïdjan. Les « Pandora Papers » confirment l’ampleur de la fortune du clan présidentiel Aliev, qui détient notamment 100 millions d’euros de propriétés immobilières à Londres.
  • Kenya. La famille du président Kenyatta, figure de la lutte anticorruption, est propriétaire d’une fondation secrète au Panama, détenant plus de 30 millions de dollars (26 millions d’euros).
  • Gabon. Le président Ali Bongo a contrôlé à la fin des années 2000 deux sociétés offshore aux BVI, lorsqu’il occupait encore les fonctions de ministre de la défense.
  • Côte d’Ivoire. Le premier ministre Patrick Achi contrôlait une société aux Bahamas jusqu’à au moins 2006.
  • Tchad. Zakaria Déby, frère de l’actuel président tchadien, a créé en 2008 une société seychelloise en association avec un cousin et un trafiquant d’armes présumé.
  • Liban. L’actuel premier ministre, Najib Mikati, a acheté en 2010 une propriété de 10 millions de dollars (7,5 millions d’euros) à Monaco par l’intermédiaire d’une société panaméenne. Son prédécesseur Hassan Diab a détenu, plus récemment, une société aux BVI.
  • Equateur. Le président Guillermo Lasso a secrètement détenu des comptes bancaires aux Etats-Unis, par l’intermédiaire d’une fondation au Panama, puis d’un « trust » au Dakota du Sud.
  • République dominicaine. Le président Luis Abinader est lié à deux sociétés panaméennes créées plusieurs années avant son élection.
  • Brésil. Le ministre de l’économie, Paulo Guedes, qui défend publiquement des mesures anti-offshore, avait lui-même ouvert une société-écran aux BVI en 2014.

Sélection des 3 meilleures offres de souscription de contrats d'assurance-vie

TOPOFFRESDÉTAILSEN SAVOIR +
🥇 1CARAC EPARGNE PATRIMOINECarac Épargne Patrimoine (CARAC) Jusqu'à 500€ offerts (sous conditions). 👉 EN SAVOIR PLUS
🥈 2PLACEMENT-DIRECT VIEPlacement Direct Vie (SWISS LIFE ASSURANCE ET PATRIMOINE) Jusqu'à 500€ offerts pour 2.000€ versés. 👉 EN SAVOIR PLUS
🥉 3MIF COMPTE EPARGNE LIBRE AVENIR MULTISUPPORTCompte Epargne Libre Avenir Multisupport (MIF) Jusqu'à 400€ offerts pour 1.500€ versés. 👉 EN SAVOIR PLUS
Les offres promotionnelles sont soumises à conditions.

📧 Newsletter FranceTransactions.com

👉 Abonnez vous à notre lettre quotidienne. Plus de 90.000 lecteurs font confiance à la newsletter de FranceTransactions.com pour mieux être informés sur l’épargne et les placements. Lettre gratuite, sans engagement, sans spam, dont le lien de désabonnement est présent sur chaque envoi en bas du courriel. Recevez tous les jours, dès 9 heures du matin, les infos qui comptent pour votre épargne.

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article Pandora Papers, évasion (...) Publiez votre commentaire ou posez votre question...

Sur le même sujet

Pandora Papers, évasion fiscale, sociétés... : à lire également

FranceTransactions.com : 1er guide indépendant de l'épargne de France, en ligne depuis 23 ans.
Téléchargez App Mon épargne sur App Store Téléchargez App Mon épargne sur Google Play
Les articles et commentaires publiés sur le guide, tout comme les opinions personnelles publiées sur FranceTransactions.com ne sont aucunement des conseils en investissement au sens des articles L. 321-1 et D. 321-1 du Code Monétaire et Financier. L'activité de conseil en investissements financiers est réglementée. Afin d'être conseillé personnellement, un conseiller en gestion de patrimoine, indépendant ou non-indépendant, est à consulter.