Impôts : pas de hausse de prévue après la fin de la pandémie COVID-19, pour le moment
Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a assuré vendredi que la sortie de crise ne passerait pas par une augmentation d’impôts et annoncé que le report des charges sociales et fiscales pour les entreprises serait également possible en avril.
samedi 4 avril 2020, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La sortie de crise "ne passera pas par une augmentation d’impôts" (Darmanin)
"La sortie de la crise ne passera pas par une augmentation de la fiscalité", affirme le ministre dans un entretien à paraître samedi dans le quotidien Ouest-France. "Attention aux fausses bonnes solutions qui par le passé ont contribué à creuser le chômage et à casser la confiance", a-t-il ajouté, après avoir lancé cette semaine "un appelà la solidarité nationale" aux entreprises et aux particuliers "via une plateforme de dons que nous allons mettre en ligne".
ISF - le retour ?
Cette idée avait relancé le débat sur le rétablissement de l’Impôt sur la fortune - supprimé en 2018, pour financer la lutte contre la crise sanitaireet économique -, comme l’a suggéré le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.
Extension du report du paiement des impôts et des charges sociales pour les entreprises et micro-entreprises sur Avril
Dans son entretien, le ministre a aussi annoncé que le report de paiement des charges sociales et fiscales, permis aux entreprises en mars pour résister durant la crise du coronavirus, sera également possible en avril. "J’ai décidé de donner la possibilité aux entreprises qui en ont besoin de reporter ces échéances pour tout le mois d’avril", a-t-il affirmé. "Il en est de même pour les impôts : comme en mars, les entreprises qui subissent des difficultés financières liées à la crise sanitaire auront la possibilité de demander un report de leurs échéances d’impôts directs", a-t-il ajouté.
En mars, ces mesures, ainsi que les possibilités de délais de paiement ou de remboursements accélérés de crédits d’impôt ont été "largement sollicitées", représentant l’équivalent d’environ 6,9 milliards d’euros, a indiqué le ministère dans un communiqué. "Ces mesures sont destinées aux entreprises et micro-entreprises qui en ont le plus besoin", prévient toutefois le ministère. "Il est important que les entreprises qui le peuvent continuent à participer au financement de la solidarité nationale", ajoute-t-il.