Nouvelle taxe appliquée aux sociétés d’autoroutes et sur les billets d’avions dès le 1er janvier 2024
Confirmée par le gouvernement fin juillet 2023, la nouvelle taxe s’appliquera aux concessionnaires d’autoroute. La nouveauté étant que les compagnies aériennes seront également ciblées.
lundi 21 août 2023, par Denis Lapalus
Financer la transition écologique...
Les concessionnaires d’autoroutes seront bel et bien taxés pour financer la transition écologique, a confirmé Clément Beaune le vendredi 28 juillet dernier. Le ministre des Transports Clément Beaune a de nouveau confirmé, si besoin était, ce lundi 21 août 2023 sur franceinfo cette volonté de lancer quelques taxes afin de financer la transition écologique. Le ministre délégué aux Transports valide ce projet de taxer davantage les sociétés concessionnaires d’autoroutes et les compagnies aériennes dans le budget 2024, afin de financer la transition écologique.
"Il y a une discussion sur la taxation des sociétés d’autoroutes, de même qu’il y a une discussion sur la taxation des billets d’avion. Pas pour multiplier les mesures de taxation mais pour financer l’investissement dans la transition écologique", a confirmé le ministre des Transports Clément Beaune sur franceinfo. Ces taxes devraient être présentées dans le cadre du budget 2024 (projet de loi de finances) qui sera révélé au mois de septembre, notamment pour financer l’investissement dans le ferroviaire.
Pas d’impact sur le prix des péages ?
À propos d’une taxe sur les sociétés d’autoroutes, le ministre a cependant assuré que cela n’aurait aucun impact sur le prix des péages. "C’est juridiquement prévu comme ça. Les contrats ne permettent pas aux sociétés d’autoroutes de dire un beau matin ’j’augmente les péages comme ça parce que j’estime que je paye trop de taxes’. S’il y a taxation de sociétés d’autoroutes, ça ne se répercute pas sur les péages payés par les automobilistes", a expliqué Clément Beaune.
Billets d’avions
Il s’est également dit "favorable" à une nouvelle taxe sur les billets d’avion, "pas pour le principe de faire payer plus, mais pour financer des investissements dans la transition écologique". "L’idée, c’est que ces taxations soient différenciées en fonction du pouvoir d’achat des passagers et de la distance et donc de l’impact écologique", a-t-il précisé, évoquant "un grand vol international en première classe" d’un côté et "un petit vol qu’on fait une fois par an pour les vacances pour aller voir la famille pas trop loin" de l’autre.