L’Afer planche sur son 1er contrat 100% en ligne, sans frais sur les versements ?
Devant le succès important du contrat Evolution Vie, commercialisé sur le web, sans frais sur les versements, l’Afer, dont le contrat est également assuré par Aviva, se doit de réagir. Un e-contrat est en cours de préparation.
samedi 4 juillet 2015, par Comparatif Assurance-Vie
Après le lancement de son fonds eurocroissance, l’Afer devrait rapidement lancer son contrat sans frais sur les versements, ou du moins, 100% en ligne, car la concurrence devient rude. Et le succès de l’eurocroissance n’est pas acquis, loin de là.
Le premier contrat en ligne d’Aviva, Evolution Vie, est un véritable succès
Aviva, l’assureur de l’AFER, a testé avec succès son premier contrat en ligne : Evolution Vie.
Le souci avec les contrats commercialisés via des réseaux, ce sont les frais sur versement. Pourquoi les épargnants paieraient plus, alors qu’ils souscrivent directement en ligne ? L’apport du conseil ? De plus en plus de sites de distributeur offrent le conseil, les unités de compte les plus en vie, les options de gestion à utiliser. Leur service client permet d’avoir des réponses, certes pas toujours très rapidement, mais néanmoins, ces fameux conseils, il y a quelques années de cela, valorisables via les frais sur versements, ne semblent plus justifiés aujourd’hui.
L’Afer est, comme la plupart des contrats distribués par des réseaux, soumis à un refus important des conseillers financiers. Leurs commissions est en jeu.
Lors de son dernier conseil d’administration du mois de juin la résolution concernant l’étude d’un contrat en ligne, l’e-contrat Afer a été adoptée. Aucune surprise, au contraire, ce serait stupide de ne pas proposer une telle offre. Les nouvelles générations d’épargnants ont changé de mode de consommation des produits financiers. Le traditionnel conseiller financier doit apporter bien plus que des formulaires de souscription...
L’e-contrat Afer sera évidemment sans frais sur les versements, signe distinctif des contrats commercialisés sur le web. Pour le reste, aucun détail n’a pour le moment encore filtré. Il faut dire que ce réveil semble tout de même bien tardif, alors que bon nombre d’acteurs du marché de l’épargne en ligne pensent qu’il faut déjà imaginer une suite aux contrats web.