Crédits immobiliers : taux en légère baisse en mai

Les crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques françaises ont légèrement poursuivi leur recul en mai, face notamment à l’érosion de la demande, pour retrouver leur niveau de début 2017, selon une étude publiée mardi.

mardi 5 juin 2018, par FranceTransactions.com (avec AFP)

Crédits immobiliers : les taux baissent un petit peu en mai

Toutes durées confondues, les taux des prêts dusecteur concurrentiel se sont établis à 1,46% en moyenne le mois dernier, contre 1,47% au mois d’avril, rapporte l’observatoire du Crédit Logement, société de financement comprenant les principales banques françaises parmi ses actionnaires, et de l’institut CSA.

Pour l’accession à la propriété, les taux se sont établis le mois derniers à 1,53% dans le neuf -* un rebond par rapport à avril -* et 1,46% dans l’ancien, soit un recul.

Quant à la durée moyenne des prêts, qui s’était un peu raccourcie en avril, elle a repris sa progression persistante qui lui a faitgagner 17 mois depuis début 2014 : elle s’est établie en mai à 224 mois contre 220 le mois précédent.

Taux fixes moyens de marché des crédits immobiliers (TAEG) - Données actualisées au 27/09/2024
Durées de crédit Taux élevés (15% apport) Taux moyens (30% apport) Taux faibles (50% apport)
7 ans 3,98 % 3,59 % 3,00 %
10 ans 4,07 % 3,67 % 3,10 %
15 ans 4,55 % 3,90 % 3,55 %
20 ans 4,95 % 4,05 % 3,60 %
25 ans 5,35 % 4,20 % 3,40 %
(*) Mise à jour effectuée le 27/09/2024 . Taux assurance incluse d'un taux moyen d'assurance emprunteur de 0.45% (pour un couple). Considérer un taux d'assurance emprunteur de 0,20% pour une personne seule. Taux moyens de marché (avec 30% d'apport), calculés sur les relevés des courtiers en crédits immobiliers. Données indicatives uniquement.

Les taux "sont revenus à leur niveau de février 2017, en dépit de l’allongement de la durée des crédits accordés", résume l’étude, qui met en avant les mêmes tendances que lesprécédents mois.

Elle souligne que les établissements de crédits se mènent, via les taux, une concurrence "toujours très vive" et que la demande s’affaiblit depuis un an, d’autant que l’Etat réduit son soutien à la primo-accession à la propriété, via notamment un rétrécissement du périmètre du prêt à taux zéro .

Dans ce contexte, les baisses persistantes de taux "ne sont plus suffisantes pour faire rebondir la demande", estime l’étude. "La hausse des prix de l’immobilier a trop altéré la solvabilité de la demande, depuis plus d’un an déjà."

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