JO Paris-2024 : AirBnb, partenaire majeur des JO, de futurs nuits blanches pour les hôteliers français
L’arrivée d’AirBnb comme partenaire majeur des JO jusqu’en 2028 fiat grincer des dents du côté des hôteliers français. Paris étant la ville la plus rentable pour la plateforme de locations immobilières, les hôteliers sont excédés. Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques (CoJo) Paris-2024, a déclaré lundi s’appuyer sur les infrastructures hôtelières incroyables de la capitale, voulant rassurer le secteur.
lundi 18 novembre 2019, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Paris-2024 rassure l’hôtellerie après l’arrivée d’Airbnb comme sponsor olympique
"Le partenariat avec Airbnb est un choix du CIO à l’échelle globale. Il recouvre plusieurs éditions des Jeux olympiques et Paralympiques sur de nombreuses années. De notre côté, nous avons fait le choix, depuis la phase de candidature, de nous appuyer sur les infrastructures hôtelières incroyables de la capitale", a indiqué Tony Estanguet.
L’accord entre le CIO et Airbnb, géant de la location de logements entre particuliers, couvrira au total cinq éditions des JO à savoir Tokyo en 2020, Paris en 2024 et Los Angeles en 2028 pour l’été, ainsi que Pékin en 2022 et Milan-Cortina en 2026 pour l’hiver, a précisé le CIO.
"Des accords ont été signés en nombre suffisant pour couvrir nos besoins en 2024 avec ces entreprises de l’hôtellerie/restauration reconnues pour leurs savoir-faire et leur art de vivre à la française", a continué le patron du CoJo, indiquant que "618 hôtels font partie de l’inventaire" pour accueillir sportifs et spectateurs.
Pour Tony Estanguet, "l’annonce du CIO ne remet en cause d’aucune manière cette démarche, que nous poursuivons" et n’empêche pas Paris-2024 d’"envisager des partenariats nationaux avec des entreprises du secteur de l’hébergement.
Populaire auprès de millions de touristes pour ses prix jugés attractifs, Airbnb s’est attiré les foudres de nombreux professionnels de l’hôtellerie qui l’accusent de réduire leurs parts de marché et réclament aux autorités un meilleur contrôle des activités de la compagnie américaine.