SCPI, rendement moyen de 4.35% en 2018 (TDVM), en légère baisse par rapport à 2017
La pierre-papier est un des rares actifs financiers affichant un rendement moyen positif sur l’année 2018. Toujours en baisse, d’années en années, les SCPI servent tout de même encore un rendement appréciable de +4.35% en 2018, compte-tenu du niveau limité de leurs risques, le ratio rendement/risques reste attractif, faute de mieux.
mercredi 13 février 2019, par Denis Lapalus
Rendement 2018 des SCPI : 4.35% (TDVM)
En 2018, les SCPI ont réussi à maintenir un taux de distribution sur valeur de marché (DVM) attractif de +4,35% (contre +4,43% en 2017), selon les chiffres publiés par l’ASPIM/IEIF. Ce niveau de revenus distribués par les SCPI leur permet de dégager une prime de risque qui demeure confortable (+3,64 points par rapport aux emprunts d’Etat à 10 ans). En tenant compte de l’augmentation du prix moyen pondéré des parts des SCPI (+0,82%), la performance globale s’établit à +5,17% sur l’année.
SCPI Immobilier d’entreprise & résidentiel, chiffres 2018
- 175 SCPI gérées par 31 sociétés de gestion
- Capitalisation : 55,38 milliards €
- Collecte nette : 5,11 milliards €
- Transactions sur le marché secondaire : 1,1 milliard € (soit 1,97% de la capitalisation)
- Retraits non compensés : 32 millions €
- Collecte brute : 6,48 milliards € (soit 11,7% de la capitalisation)
- Augmentation de capital : 5,38 milliards € par 78 SCPI de 30 sociétés de gestion
(source ASPIM/IEIF)
Frédéric Bôl, Président de l’ASPIM, déclare : « L’activité des fonds immobiliers non coté pour l’année 2018 se maintient à un niveau soutenu. Nous nous réjouissons de la dynamique commerciale des SCPI et des OPCI qui représentent un investissement de long terme particulièrement adapté à la préparation de la retraite des particuliers. Mais n’oublions pas que ces investissements en immobilier tertiaire (bureaux, commerces, locaux d’activités, entrepôts, hôtels, résidences spécialisées pour étudiants ou personnes âgées) en Europe ou sur le territoire national abritent le lieu de travail de plus d’un million de Français. C’est pour sensibiliser les élus et responsables locaux sur la contribution économique des fonds immobiliers non cotés (SCPI et OPCI) dans leurs régions, que l’ASPIM a décidé en 2019 de faire un petit tour de France »
- Risque de perte en capital : le prix des parts de SCPI peut varier à la hausse, comme à la baisse. La valorisation des parts de SCPI dépend des conditions du marché de l'immobilier, sans tenir compte de la qualité intrinsèque des biens détenus.
- Risque de rendement : aucun rendement n'est garanti. Une SCPI peut ne pas servir le moindre rendement. Les performances passées ne préjugent strictement en rien des performances à venir.
- Risque d'illiquidité : En achetant des parts de SCPI en direct, vous n'êtes pas certain de pouvoir les revendre. Ce risque est d'autant plus élevé en cas de souscription de parts de SCPI en démembrement (il est alors impossible de revendre ses parts avant l'échéance du démembrement temporaire). En cas de retournement du marché de l'immobilier, même en pleine propriété de vos parts de SCPI, vous ne pourrez probablement pas revendre vos parts (hormis investissement via un contrat d'assurance-vie, l'assureur prenant à sa charge ce risque de illiquidité).
- Risque de crédit : le financement de parts de SCPI à crédit représente une prise de risque importante, fortement déconseillée aux investisseurs n'ayant pas le capital nécessaire pour solder le crédit à tout moment.
- Risque de devise : pour les SCPI investies hors zone euro, les revenus potentiels et la valeur de parts de SCPI peuvent être impactés par l'évolution du cours des devises.