Les ETF trop tendance ? L’expertise de Yomoni, utile pour vous éviter les pièges
ETF : parce que tout le monde en parle, tout le monde en veut ! Investir sur des ETF, c’est la marotte actuelle des épargnants acceptant de prendre des risques. Pratiques, faciles à suivre, moins gourmands en frais, ce serait davantage de performances au bout du compte. Sauf que, sans s’y connaître, l’on peut tomber rapidement dans quelques pièges. Les conseils éclairés de Yomoni, un expert ETF, vous aideront à éviter les pièges les plus grossiers.
mercredi 8 septembre 2021, par Denis Lapalus
Le marché des ETF explose en Europe
Comme toujours, après quelques années de retard par rapport aux États-Unis, les ETF font désormais de l’offre financière des placements financiers grand public les plus performants. Parmi les nombreux ETF proposés, les ETF indiciels ont particulièrement le vent en poupe. En Europe, ils totalisent près de 1.300 milliards d’euros d’encours à fin juin 2021 et représentent 11% du marché des fonds d’investissement.
ETF superstars ! Un engouement parfois irrationnel
Comme pour les chasseurs, certains diraient qu’il y a les bons ETF et les mauvais ETF. Il ne suffit pas de choisir quelques ETF pour effectuer un investissement pertinent. Tout dépend du ou des ETF choisis pour la stratégie que vous souhaitez mettre en place. Le diable se cachant dans les détails. Yomoni, un acteur majeur dans le domaine des placements basés sur les ETF, nous précise quelques points sur lesquels nous devons porter notre attention lors de nos choix d’ETF. Tout d’abord, pourquoi choisir des ETF ?
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Les avantages des ETF ?
Selon Yomoni, les avantages des ETF sont nombreux :
- La diversification : en une unique transaction, ils permettent de s’exposer à un panier de titres. C’est un moyen simple et efficace de diversifier facilement son portefeuille.
- La cotation en continu : il est possible d’acheter et de vendre des ETF en bourse comme une action, en cours de journée et sans attendre l’exécution le lendemain comme pour un opcvm classique.
- Le suivi d’un indice boursier (pour les ETF indiciels) : puisqu’un ETF suit un indice, tout investisseur peut regarder le contenu d’un indice boursier et savoir, en temps réel, sur quels titres il est investi. C’est une transparence supérieure à celle d’un fonds actif, qui ne publie généralement ses reportings que tous les mois.
- Les faibles coûts : les frais réduisent le rendement. Diminuer les frais, c’est donc améliorer la performance de l’épargne. Sur les ETF, les frais sont généralement réduits au maximum. Anu Ganti, Senior Director chez S&P, l’un des principaux fournisseurs d’indices boursiers au monde, estime que les investisseurs ayant acheté des produits répliquant les indices S&P 500, S&P 400 et S&P 600 ont économisé au total 357 milliards de dollars sur ces 25 dernières années !
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ETF : les points devant attirer votre attention
Avec des offres ETF de plus en nombreuses, Yomoni prévient les investisseurs, ils doivent notamment prendre garde aux points suivants :
- Les Frais : tous les ETF ne sont pas attractifs au niveau des frais. Certains ETF sur indices sur-mesure, sont à frais élevés. L’un des principes de base des trackers, c’est qu’ils suivent un indice boursier. Le premier fonds indiciel suivait le S&P 500, indice large du marché américain. Ce n’était pas un fonds coté en bourse (donc pas un ETF), c’était un "simple" mutual fund, mais le principe de suivre un indice boursier sans parti pris plutôt que de sélectionner des valeurs était révolutionnaire pour l’époque.
- La liquidité : Aujourd’hui, l’appétit des certains investisseurs pour les placements exotiques les entraînent vers des chemins de plus en plus étroits... et, la demande créant l’offre, on trouve désormais des ETF sur toutes sortes d’indices, parfois de "niche", comme des thématiques sectorielles très précises (valeurs européennes exposées au solaire par exemple) ou des styles d’investissement à base de formules de plus en plus complexes. Les valeurs composant ces indices sont souvent moins liquides (entraînant une volatilité plus élevée et de possibles effets de bord imprévisibles). Les indices eux-mêmes ont une composition moins prévisible et sont plus coûteux à répliquer.
- Effet de levier : Certains ETF sont construits pour multiplier les gains (et les pertes) d’un indice boursier, par un facteur connu à l’avance : x2, x3, parfois au-delà. Mathématiquement, cela ne revient - hélas - pas à multiplier la performance long terme de l’indice boursier par ce même facteur, car le cumul des variations quotidiennes crée une tendance baissière structurelle. Pour vous en convaincre, imaginez un indice qui baisse de 5% une journée, puis remonte de 5,26% le lendemain. Il sera de retour à l’équilibre. Un ETF qui double ces variations aura subi une baisse de -10%, puis une hausse de 10,52%. Cependant, il sera encore en baisse de 0,50% par un simple effet mathématique. Ces petites variations, qui se cumulent dans le temps, se nomment beta slippage. Il faut y ajouter, bien sûr, les frais plus élevés.
- Non transparence : Inexistants en Europe, car non approuvés en Europe, ces ETF non-transparents partent du principe que la transparence est préjudiciable aux épargnants investis dans le fonds. En effet, un investisseur ayant connaissance du contenu du fonds peut anticiper les achats que devra faire le gérant pour investir l’argent des nouveaux souscripteurs, et en profiter pour faire monter les prix avant les achats du gérant (technique nommée frontrunning). Ce problème est réel. Néanmoins, il n’existe que lorsque les ETF suivent un indice peu liquide ou non pondéré par les capitalisations boursières ou les flottants. Par construction, ce problème ne peut exister avec un indice large dont le contenu est public.