Le CAC 40 finit en baisse, séance peu animée (-0,57%)
La Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi (-0,57%), au terme d’une séance peu animée, dans un marché qui s’inquiète notamment du retard dans la mise en place du fonds de secours européen.
mercredi 11 juillet 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris finit en baisse, au terme d’une séance peu animée (-0,57%) :
L’indice CAC 40 a perdu 18,16 points à 3.157,25 points, dans un volume d’échanges de 2,376 milliards d’euros.
Le marché parisien a peu évolué mercredi faute de catalyseur important et de statistiques majeures.
"Le marché navigue à vue", prévient Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse, qui ajoute que "même techniquement on est entre deux eaux".
La Cour constitutionnelle allemande a alimenté les incertitudes sur les marchés. Elle a commencé à examiner mardi une série de plaintes contre la ratification du mécanisme européen de stabilité (MES), laissant entendre qu’elle pourrait ne rendre sa décision que dans plusieurs mois.
"L’Allemagne n’a pas validé le fonctionnement du MES pour le moment. Ce qui est gênant c’est l’absence de calendrier", indique M. Murail.
En outre, les nouvelles mesures de rigueur annoncées par le gouvernement espagnol et qui portent sur 65 milliards d’euros d’économies et de recettes nouvelles avant la fin 2014 n’ont pas rassuré les opérateurs qui s’interrogent sur leur possible effet néfaste sur l’économie du pays, déjà en récession.
Les investisseurs ont également préféré être prudents avant la publication après la clôture mercredi des minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Parmi les valeurs, EADS (-4,66% à 26,92 euros) a signé la plus forte baisse du CAC 40, pénalisé par des notes pessimistes de Cheuvreux et Morgan Stanley qui s’inquiètent des perspectives du secteur aéronautique, a indiqué une source de marché.
Les opérateurs s’attendent aussi à des ventes plus décevantes pour Airbus que pour son concurrent Boeing lors du salon aéronautique de Farnborough, en Angleterre.
Les valeurs bancaires ont grimpé, sur fond de détentes des taux obligataires de l’Espagne et l’Italie. BNP Paribas a pris 1,46% à 29,94 euros, Crédit Agricole 1,59% à 3,51 euros et Société Générale 0,23% à 17,59 euros.